(AOF) - Budget Télécom annonce avoir réalisé un chiffre d'affaires annuel 2010 de 25,5 millions d'euros, en hausse de 7%. " Ce retour à la croissance marque une première étape dans le redressement de l'activité après un exercice 2009 difficile. Cette croissance a été réalisée entièrement en organique ", a précisé l'opérateur télécoms. Au quatrième trimestre 2010, le chiffre d'affaires ressort à 6,1 millions d'euros, en hausse de 3,7%. Sur la période, le marché des non technophiles est stable à 3,5 millions d'euros. Le marché des résidents étrangers affiche une progression de 8,8% à 2,6 millions d'euros. Cette croissance a été essentiellement portée par l'activité wholesale (dans la vente aux professionnels ou B to B), liée à la vente en gros de minutes à l'international. Concernant ses perspectives 2011, Budget Télécom entend donner la priorité à la progression en valeur absolue des marges. Il s'attend également à ce que l'exercice permette une consolidation de la croissance portée par la montée en puissance du B to B et des nouvelles offres mobiles.
Opérateurs télécoms
Même si les géants des télécoms ont généralement affiché une amélioration de leurs résultats sur le premier semestre 2010, ils restent soumis à un certain nombre de défis. Ils vont, en effet, devoir supporter de lourds investissements (évalués à 300 milliards d'euros) pour passer au très haut débit. En outre, le bon développement de leur activité dépendra de leur capacité à trouver des relais de croissance. Le plus efficace parait être d'investir dans les pays émergents car les acteurs occidentaux y ont encore un faible taux de pénétration. Néanmoins les rares opportunités se paient très chères. Ainsi Telef[-94]¢nica a repris le brésilien Vivo pour 7,5 milliards d'euros. Autre relais de croissance : l'internet mobile, qui présente un potentiel énorme. Certains opérateurs, comme O2 du groupe Telef[-94]¢nica, choisissent désormais de mettre fin aux forfaits illimités en le monétisant. Sur le créneau de l'Internet mobile la vente d'application est le fer de lancer de la concurrence. Selon le cabinet de conseil en stratégie Booz & Co, le marché des applications, en termes de dépenses des utilisateurs, atteindra 22 milliards de dollars en 2013. FTB/ACT/