VICAT : croissance organique de 0,3% en 2010

03/02/2011 - 09:00 - Option Finance

(AOF) - Le groupe Vicat a publié mercredi soir son chiffre d'affaires au 31 décembre 2010 qui s'établit à 2,014 milliards d'euros, soit une hausse de +6,2%. A périmètre et à taux de change constants, le chiffre d'affaires est en très légère progression de +0,3%. Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'élève à 486 millions d'euros, en hausse de 7,3%. A périmètre et taux de change constants, l'activité baisse de 0,2%. Sur cette même période, les chiffres d'affaires des activités Ciment et Béton & Granulats ont respectivement enregistré une légère baisse à périmètre et change constants de -0,4% et de -2% tandis que celui des Autres Produits et Services a augmenté de 6,1%. La répartition du chiffre d'affaires en 2010 entre les différentes activités du groupe fait ressortir une hausse de l'activité Ciment, qui représente désormais 51,3% du chiffre d'affaires consolidé contre 50,1% au 31 décembre 2009, l'activité Béton & Granulats atteint 35,6% du chiffre d'affaires consolidé contre 36,7% au 31 décembre 2009. L'activité Autres Produits et Services représente 13,1% du chiffre d'affaires consolidé au 31 décembre 2010 contre 13,2% au 31 décembre 2009. Dans le cadre de cette publication, la Direction Générale a déclaré : "La performance de Vicat au cours de l'exercice 2010 a été particulièrement solide malgré un environnement économique contrasté. La reprise est en effet encore timide mais les premiers signes entrevus dans les pays matures et le dynamisme des pays émergents sont encourageants".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - Matériaux

Les perspectives ne sont pas bonnes pour le secteur. Alors que Lafarge a réduit ses estimations de ventes de ciment pour 2010 en raison d'une conjoncture maussade, Holcim ne fait pas de prévisions pour l'évolution de ses marchés européen et nord-américain et constate un certain degré d'incertitude dans ces régions ainsi qu'une instabilité en Amérique latine. Seule l'Afrique et l'Asie Pacifique montreraient des tendances positives. Le mexicain Cemex est le seul à estimer que le climat économique s'est stabilisé. Dans un contexte morose, les agences de notation soulignent la faiblesse des fondamentaux de certains acteurs. C'est le cas de Lafarge. Sa notation risque d'être dégradée en junk bond. Il doit donc impérativement réduire sa dette nette, qui atteignait 15,16 milliards d'euros à la fin du premier semestre, pour ne pas voir s'accroître le coût de son financement. FTB/ACT/