(AOF) - JCDecaux et son concurrent américain Clear Channel font l'objet d'une enquête de l'office of fair trading (OFT), l'autorité en charge de la concurrence au Royaume-Uni. Après avoir réalisé une étude sur l'industrie de la communication extérieure, l'OFT a décidé de lancer une enquête afin de déterminer si certains accords signés dans ce domaine sont compatibles avec les règles de la concurrence outre-manche et en Europe. Elle va ainsi se pencher sur la durée des contrats et sur les termes potentiellement restrictifs de ceux-ci. L'OFT a écrit aux deux propriétaires de ces sociétés afin de leur expliquer qu'il existait des raisons de suspecter que ces accords limitaient la concurrence. Elle a cependant précisé que son enquête n'en était qu'à un stade préliminaire et qu'il ne fallait pas faire l'hypothèse que ces accords soient contraires à la loi. Hier, " Les Echos " rapportait que la mairie de Paris tentait une nouvelle fois de réduire l'affichage publicitaire dans la capitale. Ce nouveau texte vise à réduire de 30% les volumes publicitaires à Paris. Le quotidien précise que les élus et les représentants des milieux économiques ont présenté 160 amendements, obligeant la mairie à programmer une nouvelle réunion le 11 février. Cheuvreux juge douteux qu'une telle loi restrictive soit votée dans sa forme actuelle en raison de la pression des afficheurs. Dans l'hypothèse où cette réglementation serait mise en place, l'analyste estime l'impact à 1% du chiffre d'affaires de JCDecaux.
Communication - Publicité
Selon le baromètre SRI-Capgemini Consulting, le chiffre d'affaires du secteur a été multiplié par trois au premier semestre 2010 en France. Les prévisions sont optimistes pour l'avenir alors que ce segment a mis du temps à démarrer. Aux Etats-Unis, l'Interactive Advertising Bureau (IAB) prévoit que, tous types confondus, elle pourrait représenter 15% des investissements publicitaires en ligne cette année. Or elle ne pesait que 3% du marché il y a seulement deux ans. Selon eMarketer, le marché pourrait représenter, à lui seul, 4 milliards de dollars en 2011 au niveau mondial. En France, le marché, beaucoup plus limité se situerait plutôt aux environs de 30 ou 40 millions d'euros pour l'année 2010. Le format qui tend à s'imposer est le pre-roll. Ce sont des spots similaires à ceux diffusés en télévision, mais plus courts (de 15 à 20 secondes en moyenne). Ils interviennent juste avant le démarrage d'une vidéo. FTB/ACT/