CIMENTS FRANCAIS : chiffre d'affaires 2010 en repli de 1%

04/02/2011 - 12:26 - Option Finance

(AOF) - Ciments Français, filiale d'Italcementi, a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires en repli de 1% (-3,9% à périmètre et taux de change comparables) ) 4,1713 milliards d'euros. Le fabricant de ciment a indiqué que la progression du chiffre d'affaires en Amérique du Nord et en Asie (hors Inde) n'avait pas permis de compenser les baisses enregistrées dans les autres pays. Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires ressort à 976 millions d'euros, en baisse de 0,3%. L'ensemble des pays asiatiques, la Turquie et l'Amérique du Nord ont vu leur chiffre d'affaires progresser. Au cours de l'exercice 2010, dans un contexte économique mondial encore difficile, les volumes vendus par le groupe ont enregistré une baisse dans les secteurs du ciment et des granulats et une légère hausse dans le béton prêt à l'emploi. Les volumes vendus sur l'ensemble de l'année, à périmètre historique, sont en retrait de 2,5% dans l'activité ciment (à 45,3 millions de tonnes) et de 6% dans les granulats (à 36,7 millions de tonnes). Pour le béton prêt à l'emploi, les volumes vendus sont en hausse de 1,4 % (à 11,4 millions de mètres cubes). Dans le secteur du ciment, les baisses les plus marquées ont concerné les marchés européens. Dans les pays émergents, les ventes du continent asiatique ont progressé sensiblement. Les résultats de l'exercice 2010 seront rendus publics le 4 mars 2011 après bourse.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - Matériaux

Les perspectives ne sont pas bonnes pour le secteur. Alors que Lafarge a réduit ses estimations de ventes de ciment pour 2010 en raison d'une conjoncture maussade, Holcim ne fait pas de prévisions pour l'évolution de ses marchés européen et nord-américain et constate un certain degré d'incertitude dans ces régions ainsi qu'une instabilité en Amérique latine. Seule l'Afrique et l'Asie Pacifique montreraient des tendances positives. Le mexicain Cemex est le seul à estimer que le climat économique s'est stabilisé. Dans un contexte morose, les agences de notation soulignent la faiblesse des fondamentaux de certains acteurs. C'est le cas de Lafarge. Sa notation risque d'être dégradée en junk bond. Il doit donc impérativement réduire sa dette nette, qui atteignait 15,16 milliards d'euros à la fin du premier semestre, pour ne pas voir s'accroître le coût de son financement. FTB/ACT/