(AOF) - Le groupe Christian Dior a réalisé en 2010 un résultat net part du groupe de 1,261 milliard d'euros, en hausse de 81% et un résultat opérationnel courant de 4,34 milliards d'euros, en hausse de 29%. La marge opérationnelle courante a gagné 1,6 point et atteint 20,5 % en 2010. Tous les métiers ont contribué à cette amélioration. Les ventes se sont élevées à 21,1 milliards d'euros en croissance de 19% par rapport à 2009. Tous les groupes d'activités ont connu une excellente dynamique en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Les ventes de Christian Dior Couture ont atteint 826 millions d'euros en 2010, en croissance de 15% à taux courants et de 10% à taux constants par rapport à 2009. " Le résultat opérationnel courant s'élève à 35 millions d'euros, en forte hausse par rapport à 2009, grâce à une nette amélioration de la marge brute. La Maroquinerie et le Prêt-à-porter (Homme et Femme) ont réalisé de très belles performances ", a précisé le groupe de luxe. Le groupe Christian Dior déclare aborder l'année 2011 avec confiance et se fixe à nouveau comme objectif de renforcer son avance sur le marché mondial du luxe. Christian Dior Couture poursuivra, cette année son programme d'ouvertures et de rénovations de boutiques dans les marchés à fort potentiel. Lors de l'Assemblée Générale du 31 mars 2011, Christian Dior proposera un dividende de 2,11 euros par action, en hausse de 27 %. Un acompte sur dividende de 0,88 euro par action a été distribué le 2 décembre dernier. Le solde de 1,23 euro sera mis en paiement le 25 mai 2011.
Luxe et cosmétiques
Certains analystes parient sur une croissance mondiale du secteur supérieure à celle anticipée par le cabinet de conseil Bain & Co (+4%), en affirmant que le marché pourrait croître de 7%. Cet optimise est corroboré par les prévisions des acteurs. Ils tirent partie d'un effet devise positif grâce à un euro (monnaie de production) déprécié face au dollar et au yen (monnaies de vente). De plus, les clients du secteur ont cessé de différer leurs achats. Tous les secteurs bénéficient de taux de progression à deux chiffres, y compris les montres, la joaillerie et le champagne, victimes de déstockage l'an passé. FTB/ACT/