La valorisation, critère essentiel dans l'évaluation des marchés émergents

08/02/2011 - 16:01 - Sicavonline

Selon Edmond de Rothschild Investment Managers (EdRIM), les marchés émergents, qui bénéficient d'une croissance économique robuste et de taux d'intérêt élevés, constituent des opportunités d'investissement intéressantes. A condition de tenir compte de leur valorisation, certains marchés émergents étant devenus plus chers que les marchés développés. EdRIM privilégie donc les pays émergents décotés ou les entreprises de pays développés bien implantées dans ces économies en expansion.

Edmond de Rothschild Investment Managers (EdRIM) recommande une exposition aux pays émergents, qui jouissent d'une croissance solide et de taux d'intérêt attrayants. Le gestionnaire d'actifs souligne toutefois qu'il est désormais nécessaire de se pencher sur la valorisation des pays émergents avant d'investir.

Croissance économique et performance boursière ne sont pas forcément corrélées

« Sur le long terme, il n'y a pas de corrélation systématique entre la croissance économique et la performance boursière », selon Edmond de Rothschild Investment Managers. « Il s'agit d'éléments indépendants qui doivent être analysés séparément. En 2009, les émergents ont été les premiers à retrouver de la croissance, et ce retour à [une] meilleure santé économique s'est accompagné d'une reprise boursière. Pour autant, nous ne constatons pas l'apparition de bulles spéculatives sur ces marchés. »

La valorisation des marchés émergents a rattrapé, voire dépassé celle des pays développés

« L'élément primordial à considérer reste la valorisation », note EdRIM. « En 2000, si l'on prend comme indicateur le « Price earning ratio » (PER, rapport cours-bénéfice), les marchés financiers émergents étaient moins chers que les développés. Aujourd'hui, les valorisations sont similaires, voire parfois plus élevées du côté des émergents ce qui doit appeler notre vigilance. La Chine, qui connaît une croissance économique annuelle de l'ordre de 10 %, a un PER de 12, supérieur à la moyenne des pays émergents (11 en moyenne). La Bourse indienne se paye en moyenne 16 fois les bénéfices 2011. En revanche, la Russie présente un PER de 6,7. » « L'attractivité de chaque pays se reflète dans ses cours de Bourse. Les gérants d'Edmond de Rothschild Investment Managers préfèrent miser sur les marchés émergents décotés ou encore investir dans cette zone par le biais d'entreprises occidentales largement implantées dans les économies locales. »

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