VILMORIN : bon premier semestre

09/02/2011 - 10:53 - Option Finance

(AOF) - Vilmorin a réalisé au premier semestre de son exercice 2010/2011 un chiffre d'affaires de 364,8 millions d'euros, en hausse de 16,1% et 9,7% à périmètre et change constants. Le deuxième trimestre, en hausse de 12,7%, a profité d'un effet de rattrapage en Grandes cultures après un démarrage tardif de la campagne de céréales. A contrario, l'activité Potagères montre un ralentissement au deuxième trimestre (+7,6% à périmètre et change constants) après un fort démarrage au premier trimestre (+11,8% à périmètre et change constants). Sur le semestre, l'activité Potagères progresse de 9,6% (à périmètre et change constants) à 208,2 millions d'euros. Le chiffre d'affaires du premier semestre ne représente en moyenne que moins d'un tiers de ses ventes annuelles de Vilmorin, souligne le groupe. En attente de la confirmation des premières tendances positives de la campagne de printemps, Vilmorin a confirmé ses perspectives de progression de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle pour l'exercice 2010-2011, telles qu'annoncées en octobre 2010 (croissance organique de plus de 7% : +5 à 10% dans les Potagères, +5 à 8% dans les Grandes cultures, marge opérationnelle de plus de 10%). Dans la lignée de la stratégie affichée depuis un an, le groupe poursuit les acquisitions en rachetant les activités maïs de Sementes Guerra au Brésil (un peu moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le contexte est marqué par une volatilité des cours des matières premières. Les industriels de l'agroalimentaire s'adaptent en faisant preuve d'inventivité, à la fois sur le plan de leur portefeuille de produits et dans leurs relations avec les consommateurs. Selon certains spécialistes, plus de 80.000 innovations ont été recensées au niveau mondial l'an passé dans le domaine alimentaire, soit 15% de plus qu'en 2008. Le mouvement s'est poursuivi sur le premier semestre 2010. Les grands groupes cherchent ainsi à susciter l'appétit des consommateurs et à se différencier des marques de distributeurs. Côté débouchés, les industriels de l'agroalimentaire recherchent des relais de croissance en France en dehors des grandes surfaces, qui leur imposent une pression croissante. FTB/ACT/