(AOF) - Rubis a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires en hausse de 52% à 1,449 milliard d'euros, soutenu par la hausse de 53% des ventes de la branche Rubis Energie à 1,163 milliard. Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires a bondi de 51% à 412 millions à la faveur de l'accélération de la hausse des prix nominaux des produits pétroliers (+ 48 %) intervenue depuis 12 mois. Le groupe spécialisé dans l'aval pétrolier a continué d'enregistrer une bonne avance de son activité au quatrième trimestre avec une croissance de 15% en volume et de 11% à périmètre constant. Selon le consensus FacSet, le chiffre d'affaires était attendu à 1,3722 milliard d'euros, en hausse de 44,1%. Au quatrième trimestre, il devrait ressortir à 335,1 millions, en hausse de 22,6%. Rubis bénéficie d'une bonne dynamique et poursuit son développement en consolidant ses positions commerciales (signatures de contrats et gains de parts de marché) et logistiques locales, en étendant son périmètre industriel (réception du terminal pétrochimique d'Anvers et extension de celui de Rotterdam) et en augmentant ses positions à l'international par acquisitions : Suisse, Espagne, Afrique australe et Caraïbes. Le groupe a rappelé que le quatrième trimestre avait été très actif sur le plan du développement du Groupe avec quatre acquisitions structurantes annoncées. Au 31 décembre 2010, les conditions suspensives ayant été levées, les acquisitions en Suisse (GPL), en Espagne (GPL) et en Afrique Australe (GPL) ont été réalisées de façon définitive. Par ailleurs, l'acquisition auprès de Chevron de ses filiales dans la zone Caraïbes devrait intervenir selon trois lots distincts entre le début du deuxième trimestre et la fin du troisième trimestre 2011.
Services aux collectivités
Le deuxième acteur mondial dans le domaine de l'électricité est né. Deux ans après la fusion entre Gaz de France et Suez, GDF Suez vient de reprendre le britannique International Power. Il est ainsi propulsé du neuvième au deuxième rang des producteurs mondiaux d'électricité, derrière EDF. Il devient également le leader mondial des groupes de services aux collectivités (utilities) en tenant compte de la production de gaz. Toutefois, cette opération va accroître la dette de GDF Suez, qui va passer de 33,5 à 42,4 milliards d'euros. Le groupe français compte donc lancer des cessions de 4 à 5 milliards d'euros. FTB/ACT/