LAGARDERE : repli organique de 1,8% en 2010

10/02/2011 - 08:54 - Option Finance

(AOF) - Lagardère a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 7,966 milliards d'euros, en hausse de 0,9% en données brutes, et en repli de - 1,8 % en données comparables. L'activité au quatrième trimestre (2,146 milliards) marque une nette accélération (+ 3,6 % en données brutes et + 0,1 % en données comparables) par rapport aux chiffres de fin septembre (stabilité du chiffre d'affaires en données brutes et décroissance de 2,5 % en données comparables), grâce notamment à Lagardère Active qui bénéficie du redressement marqué du marché publicitaire. L'ensemble des autres branches enregistre une amélioration de leurs performances au quatrième trimestre. Comme annoncé le 25 janvier 2011, l'évolution des ventes en fin d'année 2010 a permis au groupe Lagardère de relever son objectif d'évolution du Résop Média désormais compris entre 0 % et - 5 %, à parités de change constantes, par rapport à 2009, grâce notamment au redressement du marché publicitaire plus fort qu'attendu en fin d'année chez Lagardère Active.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier. FTB/ACT/