(AOF / Funds) - "Une inflation plus élevée que prévu dans la zone euro, associée à un ton plus agressif de la BCE, a incité les marchés à avancer leurs prévisions de hausse des taux directeurs par la BCE. Cela nous semble prématuré et nous n'envisageons pas de hausse des taux dans la zone euro avant mars 2012. La hausse de l'inflation dans la zone euro résulte d'un certain nombre de facteurs parmi lesquels l'augmentation de la fiscalité, la hausse des prix des matières premières, et en particulier de celle du gaz naturel, compte tenu de l'hiver rigoureux que nous traversons", note Schroders. "Tous ces facteurs doivent être perçus comme des chocs à court terme exogènes et ne traduisent pas une augmentation des pression inflationnistes domestiques." "Une position plus dure de la BCE sur ce point pourrait évidemment infléchir nos prévisions. Si les rigidités du marché du travail conduisent à une hausse des coûts salariaux, alors la BCE pourrait agir plus rapidement comme elle l'a fait de manière très inattendue en juillet 2008. Par ailleurs, si Jean-Claude Trichet devait être remplacé par Axel Weber, plutôt partisan d'une ligne dure, la BCE devrait adopter une approche encore plus restrictive en termes de politique monétaire." AUT/ALO