(AOF) - Avenir Telecom a réalisé un chiffre d'affaires 9 mois de 440,4 millions d'euros, en retrait de 2,9%. Au troisième trimestre, les ventes du distributeur de produits et services de télécommunications ont reculé de 0,8% à 152,3 millions d'euros. Le chiffre d'affaires de la distribution directe s'est établi à 205,1 millions d'euros, il a représenté 46,6 % du chiffre d'affaires consolidé. " L'effet parc de magasins, ainsi que la baisse des prix des packs opérateurs et des produits multimédia impactent le chiffre d'affaires de 12,7 % par rapport à l'exercice précédent ", a précisé la société. Le parc actif de magasins est de 611 boutiques contre 643 au 31 décembre 2009. L'activité de distribution indirecte a enregistré un chiffre d'affaires à 235,2 millions d'euros, en hausse de 7,6%. Elle représente 53,4% du chiffre d'affaires consolidé. Le troisième trimestre a confirmé les tendances des trimestres précédents. " La reprise d'activité enregistrée depuis juin 2010 devrait nous permettre d'atteindre un chiffre d'affaires annuel au moins équivalent à celui de l'an dernier et de renouer avec la profitabilité, a déclaré Jean-Daniel Beurnier, Président Directeur Général d'Avenir Telecom.
Opérateurs télécoms
Même si les géants des télécoms ont généralement affiché une amélioration de leurs résultats sur le premier semestre 2010, ils restent soumis à un certain nombre de défis. Ils vont, en effet, devoir supporter de lourds investissements (évalués à 300 milliards d'euros) pour passer au très haut débit. En outre, le bon développement de leur activité dépendra de leur capacité à trouver des relais de croissance. Le plus efficace parait être d'investir dans les pays émergents car les acteurs occidentaux y ont encore un faible taux de pénétration. Néanmoins les rares opportunités se paient très chères. Ainsi Telef[-94]¢nica a repris le brésilien Vivo pour 7,5 milliards d'euros. Autre relais de croissance : l'internet mobile, qui présente un potentiel énorme. Certains opérateurs, comme O2 du groupe Telef[-94]¢nica, choisissent désormais de mettre fin aux forfaits illimités en le monétisant. Sur le créneau de l'Internet mobile la vente d'application est le fer de lancer de la concurrence. Selon le cabinet de conseil en stratégie Booz & Co, le marché des applications, en termes de dépenses des utilisateurs, atteindra 22 milliards de dollars en 2013. FTB/ACT/