BOURSORAMA vise une croissance du résultat brut d'exploitation en 2011

15/02/2011 - 09:02 - Option Finance

(AOF) - Boursorama a enregistré en 2010 un résultat net part du groupe de 7,6 millions d'euros, contre 48,7 millions d'euros en 2009. La banque en ligne avait prévenu la semaine dernière qu'elle enregistrerait une dépréciation exceptionnelle liée à l'écart d'acquisition relatif au portail Internet OnVista en Allemagne, acquis en 2007. Son montant s'élève à 29,8 millions d'euros. Le résultat brut d'exploitation a reculé de 11% à 60,3 millions d'euros pour un produit net bancaire en hausse de 2% à 204,2 millions d'euros. Boursorama a expliqué le recul du RBE par les investissements marketing consentis en 2010 pour accélérer le développement bancaire. A l'occasion de la publication des résultats 2010, Inès-Claire Mercereau, Président Directeur général de Boursorama a déclaré : " 2010 a été une année charnière pour Boursorama, marquée par une forte dynamique bancaire. Ainsi, dans un environnement pourtant peu favorable, Boursorama a renoué avec la croissance de son produit net bancaire ". Concernant ses perspectives 2011, Boursorama anticipe un retour à la croissance du RBE dans un environnement économique probablement plus porteur pour ses activités (taux, bourse, media). La banque en ligne a confirmé sa priorité stratégique fondée sur la conquête de nouveaux clients, particulièrement en France. " Les investissements marketing pour renforcer la notoriété de la marque Boursorama devraient, en conséquence, être de même ampleur qu'en 2010 ", a précisé la société.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Deux changements importants vont avoir un impact sur l'avenir des banques françaises. Premièrement, elles vont être soumises à une nouvelle taxe dès l'année prochaine. La taxe bancaire, qui s'appliquera à une vingtaine de banques, établissements de crédit et entreprises d'investissement, abondera le budget de l'Etat à hauteur de 504 millions d'euros l'an prochain. A cela s'ajoutera une augmentation de la participation des établissements financiers au fonds de garantie des dépôts, à hauteur de 90 millions d'euros supplémentaires en 2011, 2012, puis 2013, soit 270 millions en tout. En 2013, les autorités estiment que plus de 1 milliard d'euros de recettes supplémentaires sera prélevé auprès des banques. De plus, de nouvelles normes prudentielles vont voir le jour avec la finalisation de l'accord Bâle III, applicable à l'horizon 2019. L'objectif est de relever de 2% à 7%, d'ici 2019, le ratio de solvabilité bancaire. Ce ratio rapporte les fonds propres d'un établissement à ses engagements dans l'économie. Plus il est élevé plus les prises de risques sont limitées. FTB/ACT/