COOPANAME, une autre façon d'entreprendre
Stéphane Veyer, directeur général de la SCOP COOPANAME, propose une solution originale aux créateurs d'entreprise souhaitant évoluer dans un cadre solidaire. Dans « Portrait d'entreprise », il expose les contours de son projet atypique à Vincent Bezault, rédacteur en chef de Sicavonline.
Dans « Portrait d'entreprise », Vincent Bezault, rédacteur en chef de Sicavonline interviewe chaque semaine sur France Bleue 107.1 un chef d'entreprise sur son parcours, sa vision de l'entrepreneuriat, et son projet d'entreprise. Retrouvez les podcasts et les versions écrites des interviews.
Stéphane Veyer est le directeur général de COOPANAME, une entreprise pas comme les autres, puisqu'il s'agit d'une coopérative d'activité et d'emploi de 400 personnes, une société « ouverte et dans laquelle n'importe qui peut créer son propre emploi salarié autour de son savoir-faire ».
Une alternative à l'entreprise indépendante
Pour Stéphane Veyer, les SCOP (sociétés coopératives de production) telles que COOPANAME constituent une bonne alternative pour les personnes qui souhaitent créer une entreprise afin de « travailler différemment ». Elles permettent de « recréer du collectif là où habituellement les gens sont tout seuls dans leur statut d'auto-entrepreneur ou de micro-entrepreneur ». Concrètement, outre les locaux, les salariés-coopérateurs de COOPANAME, qui se rémunèrent sur leur chiffre d'affaires, bénéficient d'une protection sociale ainsi que d'un accompagnement individuel et collectif, à travers différents ateliers.
Une coopérative « ouverte »
COOPANAME accueille « toutes les personnes et toutes les activités qui peuvent techniquement rentrer dans la coopérative », affirme Stéphane Meyer. Néanmoins, « les activités qui ne demandent pas un gros investissement de départ et qui reposent essentiellement sur un savoir-faire : services aux entreprises, services aux particuliers, petit artisanat, petit commerce ambulant », sont plus facilement intégrables. Quant au nombre de coopérateurs, il n'est pas limité selon le patron de COOPANAME, qui estime que son entreprise pourrait compter 1000 membres d'ici deux à trois ans.
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