UFG-LFP conserve une exposition au dollar mais favorise la zone euro

21/02/2011 - 16:18 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Le risque géopolitique, venu des tensions en Egypte, a alimenté les craintes de déstabilisation du Proche Orient et de blocage du Canal de Suez. Le cours du pétrole (Brent) est passé au-dessus de 100 dollars le baril. L'inflation en zone euro est ressortie à 2,2%, due principalement à l'envolée des prix des matières premières de ces derniers mois. La BCE a durci le ton en réaffirmant son objectif principal de garantir la stabilité des prix ; ce qui a profité à l'euro qui progresse à 1,37 contre dollar", relève la lettre des gestions diversifiées d'UFG-LFP. "Le début de l'année a surtout été marqué par une forte rotation sectorielle au profit des secteurs et valeurs les plus à la traîne en 2010." "Les craintes de politiques monétaires plus restrictives en réponse à un risque de surchauffe dans les pays émergents, et notamment en Chine, ont poussé les investisseurs à prendre leurs profits sur cette zone, et également sur bon nombre de secteurs fortement corrélés à cette zone. Il nous semble que cette tendance devrait durer, nous devrions assister à un transfert de flux au profit des actions de la zone euro particulièrement délaissée ces derniers mois." Sur les marchés obligataires, relève le gestionnaire, "la période a été caractérisée par un recul des craintes liées à la crise. Ce climat a été étayé par des nouvelles économiques généralement encourageantes, auxquelles se sont ajoutées des pressions inflationnistes naissantes. Malgré leur soudaineté, ces mouvements n'apparaissent pas exagérés. Ils pourraient même se poursuivre en cas de renforcement de la reprise économique au cours de l'année. Le taux à 10 ans allemand s'est tendu jusqu' à 3,30%, laissant intacte l'attractivité des taux réels de long terme, notamment sur les OAT indexées à l'inflation européenne". "Nous avons accentué les mouvements que nous avions commencés le mois précédent : nous avons cédé pratiquement toutes les actions émergentes, que nous avons arbitrées en faveur des actions de la zone euro. Nous avons également augmenté la pondération des obligations à haut rendement ainsi que la part des obligations convertibles internationales. Nous avons profité de la hausse des rendements pour augmenter notre très faible sensibilité." "Nous avons diminué notre exposition sur l'or. Nous restons confiants sur l'orientation des marchés actions mais nous considérons que la zone euro doit être privilégiée. Néanmoins, nous conservons aussi une exposition dollar de 12%, toujours protecteur en cas de dégradation de l'environnement européen." AUT/ALO