(AOF) - Le groupe de services prépayés Edenred a réalisé en 2010 un bénéfice net de 68 millions d'euros, contre une perte nette de 57 millions d'euros un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant (ROC) a augmenté de 0,4% en données publiées et de 2,8% à périmètre et taux de change constants, à 328 millions d'euros, soit dans le haut de la fourchette de ses propres attentes. L'ex filiale d'Accor visait un ROC compris entre 310 millions et 330 millions d'euros. De même, la marge brute d'autofinancement, prévue au-delà de 10% par an, a progressé de 15,1%. Le chiffre d'affaires, déjà publié, est ressorti à 965 millions d'euros l'année dernière, contre 902 millions d'euros en 2009, soit une hausse de 7% en données publiées et de 3,9% à périmètre et taux de changes constants. La croissance a été soutenue par la hausse de 11,8% des volumes de titres de services émis. Edenred a confirmé son objectif de long terme d'une croissance normative du volume d'émission compris entre 6% et 14% par an, à périmètre et taux de changes constants. Le groupe a annoncé le versement d'un dividende de 0,50 euro par action au titre de cet exercice, soit un taux de distribution proche de 70% du résultat courant après impôt.
Services aux entreprises
En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/