(AOF) - Le distributeur de vêtements GAP a dévoilé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, mais a averti que sa marge opérationnelle annuelle serait en baisse en raison de la hausse de ses coûts d'approvisionnement. Au quatrième trimestre, clos fin janvier, le groupe américain a réalisé un bénéfice net en hausse de 4% à 365 millions de dollars, soit 60 cents par action. Le consensus Thomson Reuters était de 57 cents. Le chiffre d'affaires a progressé de 2,8% à 4,36 milliards de dollars, à comparer avec un consensus de 4,26 milliards. Les ventes à données comparables, c'est-à-dire pour les magasins ouverts depuis au moins un an, sont stables. A données comparables, le chiffre d'affaires de Gap Amérique du Nord a reculé de 2%, en revanche les ventes de Banana Republic Amérique du Nord et Old Navy Amérique du Nord ont progressé de tous les deux de 1%. Les ventes à l'international ont reculé de 1%. Cette année, le bénéfice par action est attendu entre 1,88 et 1,93 dollar. Wall Street cible 1,93 dollar.
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur Internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France. FTB/ACT/