(AOF / Funds) - "La dette émergente en monnaie locale a sous-performé les obligations des marchés développés et le JP Morgan EM Global Diversified a perdu -1,5%. Les plus gros moteurs de performance ont été notre surpondération du marché des obligations d'Etat hongroises et notre sous-pondération du marché obligataire colombien (exposition nulle). En monnaie locale, le marché obligataire colombien a dégagé la plus mauvaise performance de l'univers de la dette émergente en monnaie locale avec -9,6%, tandis que la baisse des rendements hongrois a produit un rendement de +3,6%", note Barings. "Nos positions de change ont produit des résultats mitigés : l'impact négatif de notre sous-pondération du peso colombien et du sol péruvien a contrecarré les rendements positifs de notre surpondération du peso mexicain, du zloty polonais et du forint hongrois." "Nous n'avons fait aucun changement dans la composition du fonds. En termes de régions, nous avons conservé notre surpondération sur l'Europe émergente, notamment sur la Hongrie et la Pologne. En Amérique latine, nous favorisons le Mexique, tant sur le marché obligataire que sur les devises. La Banque du Mexique a conservé son taux de référence de 4,5%, faisant ainsi la plus longue de sa pause de son histoire sur les taux d'intérêt. La banque a estimé que la hausse des prix des produits de base avait été largement compensée par l'appréciation du peso." "Malgré une certaine volatilité récente sur le marché de la dette émergente sur fond de tensions géopolitiques au Moyen-Orient et de prises de bénéfices après une forte reprise en décembre, nous restons positifs sur cette classe d'actifs. Les flux de capitaux sur la dette émergente devraient continuer à stimuler le rendement dans la mesure où les investisseurs sont à la recherche de rendement dans un environnement où les taux restent très bas." "Cependant avec les pays émergents sont maintenant à différents stades de leur cycle économique et l'inflation est une préoccupation pour un certain nombre de banques centrales qui devront resserrer leur politique monétaire pour ne pas perdre de leur crédibilité." AUT/ALO