(AOF) - Arkema a réalisé en 2010 un résultat net record de 347 millions d'euros, contre une perte de 172 millions en 2009. Le résultat d'exploitation courant a été multiplié par 12,6 à 503 millions tandis que l'Ebitda a été multiplié par 2,5 à 790 millions pour dégager une marge de 13,4%, contre 7% un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a progressé de 32,9% à 5,905 milliards. Ces résultats sont légèrement supérieurs aux attentes du marché. Les analystes attendaient en moyenne un résultat net de 322 millions, un Ebitda de 764 millions et un chiffre d'affaires de 5,862 milliards. Evoquant des conditions de marché globalement favorables, Arkema a indiqué que l'Ebitda du premier trimestre 2011 devrait dépasser significativement celui du premier trimestre 2010 confirmant la capacité du groupe à s'adapter aux évolutions du coût des matières premières. Ainsi, le groupe de chimie se dit pleinement en ligne avec ses objectifs 2015 de dégager un chiffre d'affaires d'environ 7,5 milliards d'euros et un Ebitda supérieur à 1 milliard d'euros. "Arkema réalise en 2010 de loin sa meilleure performance historique, très au-dessus des années d'avant crise. Par ailleurs, avec une marge d'Ebitda de 13,4%, le groupe dépasse l'objectif de 12% qu'il s'était fixé lors de l'introduction en bourse en 2006 alors qu'il dégageait à l'époque une marge d'Ebitda de seulement 6%", s'est félicité le PDG Thierry Le Hénaff. "Ces performances concrétisent 5 années de transformation en profondeur du groupe", a-t-il souligné. Arkema a annoncé le versement d'un dividende de 1 euro par action contre 0,60 euro en 2009.
EBITDA : L'EBITDA (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization) est un concept anglo-saxon, proche conceptuellement de l'EBE français : Excédent Brut d'Exploitation. Il désigne le solde entre les produits et les charges d'exploitation, mais ne prend pas en compte les amortissements et les provisions.
Produits de base - Chimie
Les chimistes européens et américains demeurent prudents. Ils sont conscients qu'ils traversent actuellement une phase de croissance liée à la fin du déstockage chez leurs clients industriels. Le syndicat européen du secteur, le Cefic, qui estime que la croissance de la production devrait atteindre 2% en 2011, souligne que la reprise sur le marché européen demeure fragile. En France, l'Union des industries chimiques (UIC) considère que la croissance de la production ne dépassera pas 2,6% l'année prochaine. FTB/ACT/