(AOF / Funds) - "Le tableau de bord de la reprise de Fidelity reflète une situation de légère amélioration au niveau des piliers de l'industrie et de la consommation. Plus précisément, deux indicateurs passent du rouge à l'orange : celui du coût du fret et celui du chômage. (...) L'indice Baltic Dry évalue les frais de port des matières premières sèches en vrac, telles que le minerai de fer ou encore le charbon. En février, l'indice a progressé de 13% en glissement annuel, atteignant un niveau de 1.251 points." "Dans un contexte de croissance économique mondiale saine et de forte demande en matières premières, il est possible que l'indice Baltic Dry ait connu son niveau le plus bas en janvier. Toutefois, même si l'indice se situe désormais à moins de la moitié de son niveau de l'an dernier et encore plus loin des niveaux atteints en 2008, il est impossible d'écarter la possibilité d'une rechute liée à une croissance continue de la taille de la flotte mondiale." "Le taux de chômage à travers la zone euro est redescendu à un taux corrigé des variations saisonnières de 9,9% en janvier contre 10,0% en décembre. Toutefois, le chiffre global du chômage pour la zone euro dissimule d'importantes variations régionales ; par exemple, le taux de chômage en Espagne était de 20,4% en janvier tandis que l'Autriche et les Pays-Bas affichaient le taux le plus faible de la région avec 4,3%. L'an dernier, la plupart des emplois créés dans la région sont à mettre au crédit de l'Allemagne, dont le taux de chômage a continué de baisser, atteignant 6,5% en janvier contre 6,6% en décembre." "Les signaux envoyés par les indicateurs conjoncturels montrent que la ré-accélération de l'activité amorcée à la fin de l'année dernière se poursuit actuellement. Les enquêtes sur le moral des industriels se rapprochent de leur plus haut niveau historique et signalent une croissance vigoureuse de la production. Ce rebond s'observe d'ailleurs dans la plupart des zones géographiques. Les effets bénéfiques de la reprise tardent toutefois à être visibles pour les consommateurs, même si une embellie progressive semble se dessiner sur le marché du travail. La flambée du cours des matières premières, et du pétrole notamment, témoigne de la vigueur de la demande mondiale, mais risque également de peser sur la hausse du pouvoir d'achat des ménages dans les prochains mois", explique David Ganozzi, directeur de la société de gestion de Fidelity en France. AUT/ALO