Diversification : petites et moyennes capitalisations européennes (Amundi)

23/03/2011 - 11:14 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Ces dernières années, le marché des petites et moyennes capitalisations a bénéficié de facteurs solides comme d'une croissance plus dynamique, des valorisations attractives et des taux d'endettement plus faibles comparé aux grandes valeurs. Dans le contexte actuel, ce marché apparait d'autant plus attrayant puisque les fusions et acquisitions devraient se multiplier. 90% des valeurs cotées de l'univers de ce marché étant des valeurs de capitalisation boursière inférieure à 4 milliards d'euros, l'investisseur accède à un vaste univers", affirme le gérant d'Amundi Midvaleurs Europe. "Il devra cependant aller à l'encontre des idées reçues qui pèsent sur cette classe d'actif. Les petites valeurs cotées ne sont plus des valeurs domestiques, endettées, peu transparentes et peu liquides. Depuis dix ans, ce marché s'est transformé et enrichi." "En effet, l'univers est riche, profond, diversifié, et permet d'investir sur des thématiques porteuses, pouvant animer l'univers à court et moyen terme, et de s'exposer à différents secteurs en fonction du cycle économique. L'univers des petites et moyennes capitalisations couvre des valeurs à forte croissance qui peuvent délivrer sur longue période une performance supérieure. Celle-ci se justifie par une croissance des bénéfices supérieure sur le long terme." "La croissance des bénéfices des small et mid caps est attendue en progression de 20% pour cette année contre +13% pour les large caps. La principale raison à cela est le développement international de ce marché, un avantage technologique transformé en vecteur de croissance ou de gain de part de marché. De plus, les small et mid caps offrent des performances annualisées supérieures, +13% sur l'indice Stoxx Small 200 contre +4,2% pour le Stoxx 50, sur une période de huit ans (2002-2010)." "Enfin, ce marché offre des opportunités d'investissement uniques sur des activités de niche qui ne sont pas présentes dans l'univers des larges caps ou trop diluées dans les résultats d'un grand groupe. Dans un contexte de croissance molle sur les marchés développés, les fortes disponibilités financières des sociétés se doivent d'être réinvesties soit par de la croissance interne avec la reprise des investissements, soit par de la croissance externe. L'intérêt renforcé sur cette classe d'actifs au cours des derniers mois se traduit par des primes substantielles, autour de 30% contre 23% en moyenne historique sur les petites valeurs, un niveau très supérieur aux primes observées sur les large caps (18%)." "L'équipe gère 1,9 milliards d'euros d'encours sous gestion à fin février 2011." AUT/ALO