Si la hausse des cours du pétrole, dopée par les troubles au Moyen-Orient et en particulier en Lybie, devrait profiter au secteur de l'énergie, selon ING Investment Managers, la situation devrait être différente pour les autres activités cycliques. « Une hausse structurelle des prix du pétrole (et d'autres matières premières) entraînera une baisse des prévisions de croissance pour l'économie mondiale, ce qui est négatif pour les secteurs sensibles à la conjoncture. De plus, certains secteurs seront confrontés à une hausse de leurs coûts de production et de transport. » ING Investment Managers soutient que « les principales victimes seront les sociétés dont la structure des coûts comporte une importante composante de matières premières et opérant essentiellement dans les marchés développés affichant une croissance relativement faible », des sociétés dont les marges devraient être affectées. Les entreprises de l'industrie alimentaire illustrent bien ce cas de figure. De manière générale, l'ensemble des secteurs industriels et des biens de consommation devraient subir le renchérissement de l'or noir. ING Investment Managers identifie notamment des risques pour les fabricants de matériaux (...) et pour la chimie, « particulièrement sensible aux prix pétroliers élevés étant donné que le pétrole est une matière première essentielle dans l'industrie chimique ».
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