En dépit de signes rassurants sur la vigueur de la croissance économique mondiale, l'intensification du conflit en Lybie et le risque nucléaire au Japon suite au séisme et au tsunami du 11 mars ont conduit ING Investment Managers à adopter une position neutre sur les actifs risqués. La société de gestion estime que ces facteurs anxiogènes pourraient freiner la croissance mondiale au deuxième trimestre, même si celle-ci devrait rester relativement robuste. La vigilance reste donc de mise, préviennent Eric Siegloff et Valentijn van Nieuwenhuijzen, directeurs de la stratégie d'ING Investment Managers. S'ils tablent sur le maintien d'une demande interne soutenue, ils notent que celle-ci demeure très sensible à la confiance des ménages et des entrepreneurs, une variable « aussi importante que difficile à prévoir ». Le probable resserrement monétaire de la Banque Centrale Européenne constitue également une menace pour Eric Siegloff et Valentijn van Nieuwenhuijzen, tout comme la persistance de pressions inflationnistes dans le monde émergent. Les deux stratégistes en chef d'ING Investment Managers saluent toutefois la détermination des dirigeants européens, qui sont, selon eux, sur la bonne voie pour trouver une issue au problème de la dette souveraine des pays « périphériques » de la zone euro.
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