POWEO a creusé ses pertes en 2010

31/03/2011 - 08:59 - Option Finance

(AOF) - Poweo a creusé ses pertes en 2010 en raison de plusieurs dépréciations d'actifs. L'opérateur alternatif d'électricité et de gaz enregistre une perte annuelle de 133,4 millions d'euros, contre 93,5 millions d'euros en 2009. La perte opérationnelle ressort à 146,2 millions contre 85,3 millions un an plus tôt. En févier, Poweo avait prévenu que la perte opérationnelle "pourrait approcher 150 millions". Le groupe a été pénalisé par des des dépréciations et des pertes de valeurs. En revanche, le chiffre d'affaires a progressé de 23,3% l'an dernier, à 696,3 millions, soutenu par la Production. Concernant ses perspectives, Poweo entend "sous réserve que les modalités d'application de la loi Nome délimitent un espace économique suffisant", devenir le troisième opérateur d'énergie français d'ici 2016. Le groupe a également confirmé qu'il visait le rachat de sa filiale Poweo Production - cédée à Verbund en décembre 2010 - d'ici à juin 2013, "afin de reconstituer son modèle intégré".

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Le deuxième acteur mondial dans le domaine de l'électricité est né. Deux ans après la fusion entre Gaz de France et Suez, GDF Suez vient de reprendre le britannique International Power. Il est ainsi propulsé du neuvième au deuxième rang des producteurs mondiaux d'électricité, derrière EDF. Il devient également le leader mondial des groupes de services aux collectivités (utilities) en tenant compte de la production de gaz. Toutefois, cette opération va accroître la dette de GDF Suez, qui va passer de 33,5 à 42,4 milliards d'euros. Le groupe français compte donc lancer des cessions de 4 à 5 milliards d'euros.

Services aux entreprises

En France, l'emploi intérimaire, qui a commencé à redémarrer fin 2009, a continué sa progression, en juin. Le rythme a été un peu supérieur aux mois passés, avec une hausse de 1,3% sur un mois et de 24,8% sur un an. L'augmentation avait été plus faible au mois de mai (+0,3% sur un mois et +22,8% sur un an) mais à peu près équivalente en avril (+1,7 % sur un mois et +24,6 % sur un an). Cette donnée n'est pas spécifique à la France car l'intérim se redresse également à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. C'est ce que confirment les chiffres publiés par le leader mondial du secteur, Adecco. Il a bénéficié d'une croissance de 16% de son chiffre d'affaires en juillet et août. Selon le groupe le taux de pénétration sur le marché du travail de la part de l'intérim remonte aux États-Unis. Il avait chuté à 1,3% pendant la crise et se situe désormais à 1,6%. FTB/ACT/