Le CAC 40 sous les 4 000 points

31/03/2011 - 18:10 - Option Finance

(AOF) - Les marchés européens se sont repliés aujourd'hui, mettant un terme à une série de six séances consécutives orientées à la hausse. Le CAC 40 a reculé de 0,88% à 3 989,18 points, tandis que l'indice européen Eurotop 100 a cédé 0,48% à 2 340,53 points. Outre-Atlantique, le Dow Jones évoluait à l'équilibre à la mi-séance à 12 351,07 points. Les investisseurs ont privilégié la prudence dans l'attente des résultats des tests de résistance, ou " stress tests ", effectués sur les banques irlandaises, qui ont été publiés à 17h30. Une demi-heure avant la clôture, des sources officielles citées par Reuters indiquaient que la Banque centrale européenne ne prévoyait pas d'annoncer de projet de nouvelle facilité de liquidité pour aider les banques irlandaises. Certains analystes attendaient qu'une telle facilité puisse se substituer aux financements d'urgence actuellement alloués par la banque centrale locale. L'actualité macro-économique a renforcé la prudence des investisseurs. L'inflation en zone euro, dévoilée ce matin, est ressortie à 2,6% au mois de mars contre 2,3% attendu par le marché. Ce chiffre a été suivi dans l'après-midi par la publication dans l'après-midi d'une baisse inattendue des commandes à l'industrie en février aux Etats-Unis. Elles sont ressorties en baisse de 0,1% là où les économistes tablaient sur une progression de 0,5%. Au chapitre des valeurs, le secteur bancaire a été particulièrement pénalisé dans l'attente des résultats des stress tests irlandais. Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas ont enregistré les plus fortes baisses de l'indice CAC 40 avec des reculs respectifs de 3,58%, de 3,43% et de 3,17%. L'indice européen regroupant les valeurs du secteur a de son côté cédé 2,69%. Parmi les valeurs qui ont échappé à la baisse, Renault a gagné 0,72% sur fond de spéculation sur une évolution de l'alliance avec Nissan malgré un démenti de ce dernier, tandis que LVMH a progressé de 0,04% après avoir jugé " assez limité " l'impact des catastrophes au Japon sur ses résultats annuels. FTB/MAF/