(AOF) - La Bourse de Paris a terminé vendredi au plus haut depuis un mois une semaine indécise. Le CAC 40 affiche un gain hebdomadaire de 0,18% à 4061,91 points malgrè la chute d'EDF et GDF Suez. Sur les autres places européennes, le constat est plus favorable, le Dax enregistrant une progression de 0,52% en 5 séances et le Footsie, une hausse de 0,76%. A Wall Street, le Dow Jones semble parti pour terminer la semaine sur un bilan neutre (+0,07% en 5 séances). Plusieurs facteurs ont soutenu les indices. En premier lieu, les investisseurs ont été soulagés par la décision du Portugal de solliciter l'aide de ses partenaires européens, du FMI et de la BCE. Pour les marchés, ce pays était le dernier de la zone euro susceptible de déstabiliser la région. L'Espagne, un temps dans la ligne de mire, est parvenu jeudi à se financer à de meilleures conditions qu'en mars, apaisant les craintes d'une contagion de la crise portugaise. Par ailleurs, les marchés ont accueilli favorablement le relèvement des taux de la BCE pour lutter contre l'inflation. Ce tour de vis monétaire (+25 points de base à 1,25% pour le principal taux directeur) a été perçu comme le signe d'une amélioration de la conjoncture en Europe. Enfin, les marchés ont été rassurés par l'accélération des fusions-acquisitions. Citons notamment l'OPA de Texas Instruments sur National Semiconductor, l'OPA amicale du belge Solvay sur Rhodia et le rachat d'EDF EN par EDF. A Paris, les valeurs cycliques et financières se sont distinguées, soutenues par le regain de confiance des investisseurs dans l'économie. Vallourec a gagné plus de 4,5% en 5 séances, Alstom : 4,24% et Axa : 4,21%. En revanche, les utilities ont été fortement pénalisées par le retour de l'encadrement des tarifs de l'énergie. EDF, suspendu vendredi, affiche une chute hebdomadaire de 6,73% tandis que GDF Suez a abandonné 3,26%. FTB/MAF/500