Invesco optimiste à l'égard des actions européennes

14/04/2011 - 14:41 - Option Finance

(AOF / Funds) - "De la Grèce au Royaume-Uni, plusieurs Etats européens pourraient connaître des années d'austérité budgétaire, et par conséquent une croissance faible. Toutefois, la crise de la dette périphérique est proche de sa résolution. La crise de la dette périphérique est l'une des principales raisons de la prime de risque qui accompagne les actions européennes, et qui reste très élevée à la fois en termes historiques et en comparaison avec les autres marchés développés", note Luke Stellini, directeur produits actions européennes chez Invesco Perpetual. "Naturellement, par résolution, nous n'entendons pas un retour aux conditions d'avant 2008. A nos yeux, cela prend la forme d'une suppression du risque systémique qui entoure la classe d'actifs." "Résoudre la crise signifierait apporter une réponse au risque de défaut d'un Etat-membre à portée systémique et, plus particulièrement, aux risques de contagion d'un Etat à l'autre. Bien que certains pays vont connaître une croissance molle sur une période prolongée, les efforts consentis par ces derniers et les interventions étonnamment judicieuses des autorités européennes laissent à penser que la fin de la crise de la zone euro est proche." "Le facteur qui va déterminer le regain de confiance des marchés dans la viabilité de la zone euro sera la capacité de l'Espagne à régler les problèmes de sa dette par elle-même. Le pays aura besoin d'une aide extérieure, et il y a plusieurs raisons pour lesquelles l'Espagne devrait connaître un sort différent de celui de l'Irlande ou du Portugal. Il s'agit notamment du faible endettement de l'Espagne par rapport à son PIB et de la plus faible proportion d'établissements bancaires en difficulté." "De plus, les autorités espagnoles ont mis en place une série de réformes structurelles qui renforcent leur crédibilité en tant qu'acteur capable de résoudre la crise bancaire et les problèmes de déficit. Enfin, l'Espagne bénéficie de la croissance positive des pays principaux d'Europe au travers de ses exportations et de son secteur touristique." "L'évolution des spreads de la dette espagnole et de ceux des autres pays périphériques depuis quelques mois montre que les marchés sont de plus en plus confiants vis-à-vis de l'Espagne. Nous pensons que la prime de risque des actions européennes est trop élevée. Parallèlement, la participation des investisseurs est trop faible. Les entreprises enregistrent des résultats solides, qui ne sont pas reflétés dans leurs valorisations." "Les dividendes sont robustes et attrayants en termes relatifs et absolus. Selon nous, les tendances macroéconomiques vont perdre leur ascendant sur le marché, et les valorisations et performances individuelles vont redevenir le moteur prédominant de l'appétit des investisseurs." AUT/ALO