Analyse clôture AOF France / Europe - Hausse prudente avec les résultats

26/04/2011 - 18:13 - Option Finance

(AOF) - Les marchés européens ont débuté cette semaine raccourcie sur une note légèrement positive. Ils ont bénéficié de la publication, tant sur le Vieux Continent qu'aux Etats-Unis, de résultats d'entreprises rassurants. Cest le secteur automobile qui a mené le train de la hausse. Cette bonne orientation trouve son origine dans la forte croissance de l'activité des équipementiers français, Michelin et Valeo. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,58% à 4045,29 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,30% à 2373,11 points. En Italie, le titre Parmalat a avancé de 10,90% à 2,5640 euros après l'annonce d'une tentative de rachat par le français Lactalis. Ce dernier propose 2,6 euros par action Parmalat, soit un total de 3,375 milliards d'euros pour les 71% qu'il ne détient pas encore. A la bourse de Milan, le titre se rapproche logiquement de ce prix. Le mois dernier, Lactalis, qui possède des marques telles que La Laitière, Président ou Lactel, était déjà monté à 29% au capital de Parmalat. A Paris, le titre Michelin (5,10% à 66,95 euros) a enregistré aujourd'hui la plus forte hausse des valeurs du CAC 40 après la publication jeudi soir d'un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes. Cette publication a été suivie d'une série de relèvements de recommandations de la part des analystes, qui saluent notamment les commentaires optimistes du fabricant de pneumatiques. Le groupe a publié un chiffre d'affaires de 5,047 milliards d'euros, en hausse de 28,1% au premier trimestre. Le consensus Reuters s'élevait à seulement 4,729 milliards d'euros. Valeo a, lui, gagné 1,61% à 42,36 euros. L'équipementier automobile a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires consolidé de 2,67 milliards d'euros, en hausse de 15,6%. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires a affiché une hausse de 14,3%. Le chiffre d'affaires première monte a progressé de 19,2% (+17,4% à périmètre et taux de change constants), malgré une baisse de 22% du chiffre d'affaires première monte au Japon. L'équipementier automobile a souligné qu'il avait enregistré une croissance du chiffre d'affaires première monte supérieure à celle du marché dans chacune des régions.

Les chiffres macroéconomiques

L'indice Case-Shiller s'est replié de 0,2% au mois de février aux Etats-Unis. Les analystes anticipaient une baisse de 0,3%. En janvier, cet indice s'était déjà replié de 0,3%. L'indice de confiance du consommateur américain a progressé à 65,4 au mois d'avril contre 63,8 en mars. Les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 64,5. A la clôture, l'euro cote 1,4623 face au dollar américain.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Balance commerciale  : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses). Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement. FTB/MAF/5