Le président du Vénézuela, Hugo Chavez, a décidé de mettre à profit la hausse des cours du pétrole en relevant le taux d'imposition des compagnies pétrolières opérant au Vénézuela. La taxe instaurée en 2008 et qui pouvait monter jusqu'à 60 % des revenus pétroliers quand le prix du baril de pétrole dépassait les 100 dollars, pourra désormais culminer à 95 %. Selon Hugo Chavez, les recettes fiscales supplémentaires engendrées par cette réforme serviront à financer un fonds de développement social. Mais la société d'investissement Aurel BGC estime que cette hausse de l'imposition des compagnies pétrolières «pourrait freiner les investissements privés et ainsi ralentir la production [de pétrole]». Ce qui ne serait pas conséquence : membre de l'OPEP, le Vénézuela est le premier producteur d'or noir d'Amérique latine avec près de trois millions de barils produits chaque jour.
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