(AOF) - Les Bourses européennes ont signé leur cinquième séance de hausse consécutive, toujours soutenues par des publications d'entreprises jugées encourageantes par les investisseurs. L'optimisme des opérateurs a été renforcé par les bons chiffres publiés par Boeing et Whirlpool et la hausse supérieure aux attentes des commandes de biens durables aux Etats-Unis. A Paris, le CAC 40 s'est adjugé 0,55% à 4067,22 points après avoir atteint 4084,32 points, son niveau le plus élevé depuis près de 2 mois. L'Euro Stoxx 50 a gagné 1,43%. Le compte rendu de la politique monétaire de la Fed est attendu ce soir. Ericsson a gagné jusqu'à 10% à la Bourse de Stockholm grâce à la publication d'un bénéfice trimestriel nettement supérieur aux attentes. Le groupe suédois a bénéficié du dynamisme de son activité de fabrication de réseaux mobiles, dont il est le numéro un mondial et où les marges sont plus élevées que dans son activité de services. Ericsson bénéficie de la modernisation des réseaux des opérateurs télécoms, qui doivent faire face au succès des smartphones qui mettent leurs capacités de transmission à l'épreuve, et des réductions de coûts réalisées. Le titre Renault enregistre la meilleure performance de l'indice CAC 40 aujourd'hui avec une hausse de 3,75% à 40,92 euros. Le constructeur automobile a dévoilé hier soir un chiffre d'affaires trimestriel meilleur qu'attendu : l'activité est ressortie à 10,4 milliards d'euros sur la période, en hausse de 15%. Le marché attendait en moyenne un chiffre de 9,62 milliards d'euros seulement. Les analystes ont salué cette publication, tout en regrettant le manque de visibilité sur l'impact du séisme japonais. A l'inverse, STMicroelectronics (- 3,70% à 8,112 euros) affiche la plus forte baisse du CAC 40, pénalisé par les perspectives décevantes de ST-Ericsson, sa co-entreprise avec le groupe suédois Ericsson dans la fabrication de puces pour les téléphones portables. Le fabricant de semi-conducteurs a réalisé au premier trimestre un bénéfice net multiplié par 3 à 170 millions de dollars (116 millions d'euros), soit 19 cents par action pour un chiffre d'affaires en progression de 9% à 2,535 milliards de dollars. Cette performance est jugée satisfaisante par les analystes.
En avril 2011, la confiance des ménages est stable : à 83, l'indicateur qui la synthétise est identique à celui de mars, rapporte l'Insee. Ce niveau reste bas comparé à la moyenne de long terme de 100. En avril, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée baisse de 2 points. En revanche, celle sur leur situation financière personnelle future progresse de 2 points, tout en demeurant inférieure à sa moyenne de longue période. L'opportunité de faire des achats importants est stable. Dans la zone euro, l'indice des entrées de commandes dans l'industrie a augmenté de 0,9% en février 2011 comparé à janvier 2011. En janvier, l'indice avait enregistré une hausse de 1,2%. Dans l'Union européenne, les entrées de commandes ont progressé de 1,2% en février, après une augmentation de 0,5% en janvier. En excluant la construction navale ainsi que l'équipement ferroviaire et aérospatial, dont les variations tendent à être plus volatiles, les entrées de commandes dans l'industrie ont enregistré une hausse de 0,6% dans la zone euro et de 0,3% dans l'UE. Les commandes de biens durables ont progressé de 2,5% au mois de mars contre une hausse de 2% attendue par le marché. En février, ce chiffre s'était apprécié de 0,7%. L'indice de confiance du consommateur américain a progressé à 65,4 au mois d'avril contre 63,8 en mars. Les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 64,5.Enfin, la décision de politique monétaire de la Fed est attendue à 20h15. A 17h40, l'euro cote 1,4670 dollar.
IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses). Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement. FTB/MAF/5