(AOF) - Boursorama a publié un résultat net part du groupe de 11,1 millions d'euros au premier trimestre 2011, en hausse de 35%. Le produit net bancaire de la société de courtage et de banque en ligne, filiale de Société Générale, est ressorti à 56,8 millions d'euros, en hausse de 18%. Le PNB de l'activité bancaire s'élève à 22,1 millions d'euros (+22 %), soit 49 % du PNB France tandis que celui de l'activité courtage ressort à 21,1 millions d'euros (+12 %), soit 46 % du PNB France. Les revenus de l'activité portail Internet sont en croissance de 7 % à 2,3 millions d'euros, soit 5 % du PNB France. Le groupe a enregistré une progression de 14% du nombre de ses comptes courants (16 296) et un bond de 24% de la collecte des dépôts clients à 2,8 milliards d'euros. Les dépôts sur les comptes courants s'élèvent à 568 millions d'euros (+25 %) et les dépôts sur les comptes d'épargne bancaire (CSL, LDD, Livret A, etc.) sont en progression de 33 % à 1,4 milliard d'euros. "Au premier trimestre 2010, l'environnement boursier a été très favorable à l'activité Courtage de Boursorama. Le nombre d'ordres est en forte augmentation (+14 %) et s'élève à 1,2 million, la journée du 15 mars constituant un record historique. Dans ce bon environnement de marché, Boursorama confirme son leadership avec une part de marché ACSEL sur le trimestre à 34,3 %", a souligné le groupe. A l'occasion de la publication des résultats du premier trimestre 2011, Inès-Claire Mercereau, PDG de Boursorama a déclaré : " Le premier trimestre 2011 a été marqué par des résultats en forte croissance du fait d'une bonne performance de l'ensemble des activités du groupe". "L'attractivité de Boursorama Banque a permis d'enregistrer une progression de 14 % des ouvertures de comptes courants et de 25 % des comptes sur livret. L'activité courtage a profité d'un environnement beaucoup plus porteur en Europe. Enfin, nous avons obtenu, grâce notamment à la maîtrise de nos frais généraux, un résultat de nos filiales internationales à l'équilibre".
Finance - Banques
Deux changements importants vont avoir un impact sur l'avenir des banques françaises. Premièrement, elles vont être soumises à une nouvelle taxe dès l'année prochaine. La taxe bancaire, qui s'appliquera à une vingtaine de banques, établissements de crédit et entreprises d'investissement, abondera le budget de l'Etat à hauteur de 504 millions d'euros l'an prochain. A cela s'ajoutera une augmentation de la participation des établissements financiers au fonds de garantie des dépôts, à hauteur de 90 millions d'euros supplémentaires en 2011, 2012, puis 2013, soit 270 millions en tout. En 2013, les autorités estiment que plus de 1 milliard d'euros de recettes supplémentaires sera prélevé auprès des banques. De plus, de nouvelles normes prudentielles vont voir le jour avec la finalisation de l'accord Bâle III, applicable à l'horizon 2019. L'objectif est de relever de 2% à 7%, d'ici 2019, le ratio de solvabilité bancaire. Ce ratio rapporte les fonds propres d'un établissement à ses engagements dans l'économie. Plus il est élevé plus les prises de risques sont limitées. FTB/ACT/