(AOF) - Après un début de semaine morose, les marchés actions mondiaux ont connu un net rebond vendredi après-midi à la faveur des bons chiffres de l'emploi américain. L'économie des Etats-Unis a en effet créé 244 000 emplois non agricoles en avril ; un record depuis le mois de février 2006. Les économistes tablaient sur 186 000 créations. Ce retournement n'a toutefois pas été suffisant pour effacer les pertes inscrites sur les jours précédents. Le CAC 40 a enregistré un recul hebdomadaire de 1,19% malgré une hausse de 1,33% vendredi. Le premier groupe de chimie mondial BASF a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes grâce au rebond de la demande pour les produits chimiques, les additifs et les plastiques utilisés de la voiture au dentifrice. Ses rivaux, les américains Dow Chemical et DuPont ont également battu le consensus, signe de la reprise du secteur. A Francfort, le titre a progressé vendredi de 2,53% à 67,67 euros. BASF a atteint son record de 70,22 euros le 2 mai. Alcatel-Lucent (- 1,89% à 4,208 euros) a affiché la plus forte baisse de l'indice CAC 40, victime de prises de bénéfices malgré la publication de résultats meilleurs que prévu au premier trimestre. Ces dégagements ne constituent pas une surprise étant donné la performance boursière de l'équipementier télécoms depuis le 1er janvier (+ 95% ) et sur un an (+101%). Au premier trimestre, son chiffre d'affaires a atteint 3,74 milliards d'euros, en croissance organique de 13,9%. Edenred a enregistré l'une des plus fortes hausses des valeurs du SBF120 avec une progression de 3,62% à 21,475 euros aujourd'hui à la faveur d'un relèvement de recommandation. Cheuvreux a relevé son opinion sur la valeur de Sous-performance à Surperformance, selon une source de marché. L'objectif de cours a par ailleurs été porté de 17 à 25 euros.
L'économie américaine a créé 244 000 emplois au mois d'avril. Les économistes tablaient sur 186 000 créations. Le taux de chômage ressort à 9%, au-dessus du consensus de 8,8%. A la clôture, l'euro cote 1,4497 face au dollar américain.
Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. FTB/MAF/5