EdRAM : profiter de toute correction pour s'exposer aux matières premières

12/05/2011 - 16:38 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Compte tenu de la thèse à long terme d'une hausse de la demande de matières premières liée à l'urbanisation et l'industrialisation de la Chine à l'heure actuelle, et prochainement de l'Inde et, dans un monde limité en ressources naturelles, les investisseurs devraient tirer parti de toute correction du secteur à court terme afin d'initier une exposition, ou de la renforcer. L'exposition à l'or en particulier devrait être de l'ordre de 5% à 10%, en fonction de la saisonnalité de la demande et de l'aversion au risque", note Edmond de Rothschild Asset Management. "L'exposition aux autres matières premières devrait être supérieure à 10%. Une exposition par l'intermédiaire des sociétés, qu'elles soient en production ou simplement en phase d'exploration, est également recommandée plutôt qu'une exposition directe (en physique ou en futures) aux matières premières en question. Les actions des producteurs de matières premières offrent un meilleur effet de levier aux prix des matières premières, tout particulièrement dans le cas de sociétés en mesure d'augmenter leurs ressources et leur production. Les fusions et acquisitions constituent également une thématique importante dans le secteur et permettent d'améliorer les performances." "Les trackers sur l'or sont un de ces produits. Le problème avec les ETF sur les matières premières, c'est qu'ils sont de plus en plus souvent adossés à des stocks physiques. Si le marché de l'or est modeste (4.000 tonnes par an), il est extrêmement profond grâce aux stocks détenus par les banques centrales, sous la forme de lingots et de pièces, ou encore dans le secteur de la bijouterie. L'or étant une matière première particulièrement dense, il ne nécessite ainsi qu'un espace limité pour être entreposé." "Des ETF liés à d'autres matières premières seraient quant à eux plus problématiques. Premièrement, parce qu'ils exigeraient des capacités de stockage plus importantes. Et deuxièmement, ils supprimeraient de l'offre physique sur le marché, entraînant ainsi une possible hausse supplémentaire du prix de la matière première en question et empêchant les utilisateurs industriels d'avoir accès à cette même matière première. Il est possible que nous assistions à un essor des trackers liés aux matières premières, mais ce serait alors une tendance que nous estimerions négative pour l'équilibre entre l'offre et la demande de ces matières premières. En effet, les prix seraient sans doute tirés vers le haut et plus volatils qu'aujourd'hui." AUT/ALO