L'affaire DSK ravive les interrogations autour de la zone euro

Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds Monétaire International

L'arrestation de Dominique Strauss Kahn (DSK), accusé d' « agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration » à l'encontre d'une employée d'un hôtel Sofitel à New York, inquiète les investisseurs. Ces derniers redoutent qu'une éventuelle démission du directeur général du Fonds Monétaire International (FMI) ne remette en cause la politique de l'institution internationale vis-à-vis des économies européennes en proie à des déséquilibres financiers majeurs, telles que la Grèce, le Portugal, et l'Irlande. Le FMI a tenté de tranquilliser les marchés financiers en assurant qu'il gardait la même ligne de conduite avec les pays européens en difficulté. Une position qui devrait être réaffirmée par Nemat Shafik, directrice générale adjointe, qui remplacera Dominique Strauss-Kahn au sommet de l'Eurogroupe de ce lundi 16 mai, consacré à la dette grecque et au plan d'aide destiné au Portugal. Mais ces déclarations pourraient s'avérer insuffisantes pour réconforter les investisseurs. Leur principale crainte semble être le remplacement de Dominique Strauss-Kahn par une personnalité moins attentive au problème des dettes souveraines en zone euro. La montée en puissance de plusieurs nations émergentes pourrait en effet mettre fin à la tradition selon laquelle le FMI était systématiquement dirigé par un Européen.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.