(AOF) - Les Bourses ont signé leur quatrième semaine de baisse consécutive sur fond d'inquiétude concernant la crise de la dette en zone euro et le ralentissement de la croissance mondiale. Le CAC 40 a perdu 1% à 3950,98 en cinq séances. Dans le reste de l'Europe, le bilan est similaire (-1,21% pour l'Euro stoxx 50). A Wall Street, le Dow Jones s'apprête à clôturer la semaine sur une perte hebdomadaire de 0,70%. Lundi 23 mai fut la plus mauvaise séance depuis la mi-avril sur les marchés (-1,06% pour le Dow Jones, -2,1% pour le CAC 40). Les investisseurs ont mal réagi au placement sous perspective négative de la note de la dette italienne par Standard & Poor's, à l'incapacité des pays de la zone euro à trouver une solution au problème grec et au ralentissement de la croissance en Europe et en Chine. Sans oublier l'éruption d'un volcan en Islande faisant craindre, à tort, une paralysie du transport aérien en Europe. Assommées en début de semaine, les Bourses ont peiné à se rétablir les trois jours suivants, tiraillées entre rachats à bon compte, résistance des matières premières et indicateurs économiques décevants aux Etats-Unis. La seule véritable hausse significative de la semaine s'est produite vendredi à la faveur du sursaut des valeurs du secteur bancaire. Selon la presse britannique, se référant à un projet de directive européenne, certaines banques européennes, dont BNP Paribas et Société Générale, pourraient bénéficier de mesures dérogatoires au nouveau cadre réglementaire de Bale III. L'enjeu est d'importance. Un tel aménagement, qui porterait sur une centaine de milliards d'euros, pourrait permettre aux banques commerciales d'assumer plus facilement une restructuration éventuelle de la dette grecque. Dans cette perspective, BNP Paribas s'est adjugé 2,26% sur la semaine, signant par voie de conséquence la meilleure performance hebdomadaire du CAC 40 devant Technip (+1,73%), Michelin (+1,32%) et Société Générale (+0,76%). FTB/MAF/500