(AOF) - Le mois qui s'achève a donné raison au célèbre dicton boursier " sell in may and go away " (vendre en mai et rester à l'écart du marché). Entre le lundi 2 mai et le mercredi 31 mai, le CAC 40 a cédé 2,48%. Sur les autres places européennes, le bilan est comparable: -3,13% pour le Dax, - 1,40% pour le Footsie. A New York, le Dow Jones s'apprête à terminer la séance sur une perte mensuelle de 1,51%. Les marchés ont été pénalisés par le retour de l'aversion pour le risque lié au regain d'inquiétude concernant la crise de la dette souveraine et le ralentissement de la croissance mondiale. Le repli aurait pu être plus net sans le rebond observé mardi sur l'ensemble des Bourses. Le CAC 40 a rebondi de 1,63% à 4 006,94 points après avoir franchi la barre symbolique des 4 000 points pour la première fois depuis 6 séances d'affilées. Ignorant des indicateurs économiques globalement mitigés en Asie aux Etats-Unis, les opérateurs ont focalisé leur attention sur des nouvelles favorables concernant la dette de la Grèce et l'économie de la zone euro. Selon le Wall Street Journal, l'Allemagne aurait assoupli sa position afin de faciliter une nouvelle aide à Athènes. Par ailleurs, des responsables de l'Union européenne ont déclaré hier soir travailler à un deuxième plan de sauvetage de la Grèce afin d'octroyer des prêts vitaux à Athènes et éviter un risque de défaut. Les investisseurs ont également salué le ralentissement de l'inflation et la stabilisation du taux de chômage au sein de la zone euro. Dans cet environnement optimiste, l'euro a inscrit un plus haut de trois semaines cet après-midi à 1,440 dollar. A la Bourse de Paris, l'essentiel des valeurs du CAC 40 sont dans le vert. Les valeurs du luxe comme PPR (+2,94%), de l'industrie comme Schneider Electric (+3,43%), de la construction comme Vinci (+3,06%) et de la finance comme Société Générale (+2,47%) se sont distinguées. (P-J.L) FTB/MAF/