Analyse clôture AOF France / Europe - Le CAC40 a perdu 1,61% sur la semaine

03/06/2011 - 17:47 - Option Finance

(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé dans le rouge pour la cinquième semaine consécutive. Vendredi, les principaux indices sont toutefois restés proches du niveau d'équilibre grâce aux bonnes nouvelles en provenance du ministère des finances de la Grèce, qui ont permis de compenser les chiffres décevants de l'emploi aux Etats-Unis. Le CAC 40 a gagné 0,02% vendredi à 3 890,68 points, soit une baisse de 1,51% sur l'ensemble de la semaine. L'indice Eurotop 100 a perdu de son côté 0,48% à 2 292,59 points vendredi. Le titre Fiat a progressé de 3,66% à 7,36 euros aujourd'hui après l'annonce d'un important rachat. En effet, le Trésor américain a annoncé avoir conclu un accord avec le constructeur italien, qui lui a racheté sa part de 6% dans Chrysler. Le montant total de l'opération devrait se chiffrer à 575 millions de dollars. Fiat versera 500 millions de dollars à l'Etat fédéral en échange de 98 461 actions Chrysler. STMicroelectronics s'est repris de 1,09% à 7,53 euros après avoir connu plusieurs séances difficiles en raison du profit warning de son client Nokia. La justice américaine a rejeté l'appel de Credit Suisse qui contestait la décision arbitrale rendue en faveur de fabricant de semi-conducteurs dans l'affaire des obligations ARS (obligations à taux variables fixées aux enchères). STMicroelectronics avait obtenu le remboursement du montant indûment investi dans ces produits financiers, contrairement aux instructions de la société. Rubis a progressé de 0,29% à 86,10 euros après la cession de ses actifs au Belize et au Costa Rica à Unopetrol, membre du conglomérat Grupo Terra. La vente de ses actifs au Nicaragua au même acheteur est sujette à l'approbation préalable de l'Autorité de la Concurrence. Ces actifs avaient récemment été acquis auprès de Chevron dans le cadre d'un contrat plus large conclu en novembre 2010. Unopetrol, compagnie d'Amérique Centrale basée au Honduras, renforce ainsi ses positions en distribution pétrolière dans cette zone, a commenté l'opérateur français spécialisé dans l'aval pétrolier.

Les chiffres macroéconomiques

L'indice PMI des services est ressorti à 56,0 en zone euro en mai contre 56,7 en avril. L'estimation flash était de 55,4. Les créations d'emplois se sont élevées à 54 000 au mois de mai aux Etats-Unis contre 150 000 attendu par le marché. En avril, l'économie américaine avait créé 232 000 emplois (chiffre révisé de 244 000). L'ISM des services est ressorti en mai à 54,6 aux USA contre un consensus de 54. Il était de 52,8 en avril. L'euro cote 1,4579 face au dollar américain à la clôture.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Directeurs d'achat (indice des)  : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. Indice PMI (US) : Le PMI, tiré de l'anglais " Purchasing Managers Index ", est l'indicateur de l'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis. Il est fondé sur une enquête mensuelle réalisée auprès de directeurs d'achat de l'industrie américaine et donne une image immédiate de la santé de l'activité manufacturière. Baromètre de l'état de santé de l'économie américaine, cet indice est très suivi par les institutions financières pour décider de l'évolution des taux d'intérêt outre-Atlantique. Consommation des ménages  : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. FTB/MAF/5