LAFUMA : opérations en capital réservées aux salariés

15/06/2011 - 10:43 - Option Finance

(AOF) - Le Conseil d'administration de Lafuma réuni le 25 mai 2011, a décidé une augmentation de capital réservée aux salariés et de bons de souscription ou d'acquisition d'actions remboursables (Bsaar) en faveur de ses principaux cadres. Ces émissions ont été approuvées afin de permettre aux salariés de participer à la croissance du groupe. L'émission d'actions nouvelles est destinée à l'ensemble des 844 salariés du groupe en France et porte sur 72 000 titres, représentant 2,03% de son capital social. Cette émission est réalisée au cours de 19,11 euros, soit la moyenne des 20 derniers cours de bourse du titre Lafuma. La période de souscription s'étalera du 20 juin au 30 juin 2011. L'émission de Bsaar est réalisée en faveur des 52 principaux cadres du groupe. Elle porte également sur 72 000 titres soit 2,03% capital social du groupe. Le prix d'exercice de ces bons est supérieur de 20% à la moyenne des 20 derniers cours de bourse du titre Lafuma, soit 22,93 euros pour un prix d'acquisition de 1,50 euro. D'une durée de cinq ans, ils ne pourront être exercés avant deux ans, soit avant le 1er juillet 2013. Il est précisé que ces bons ne seront pas cotés en bourse, ni admissibles sur un marché réglementé.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

En Chine, puis au Bangladesh et au Cambodge, les ouvriers se sont révoltés contre le niveau de leur salaire, qu'ils jugent trop bas. Mi-septembre, au Cambodge, les grèves ont fait suite à la décision du gouvernement et des industriels de légèrement augmenter le salaire minimum pour les ouvriers de l'industrie du vêtement et de la chaussure de 50 à 61 dollars par mois. Or les syndicats réclamaient 93 dollars mensuels. La crise a sensiblement affecté le Cambodge, car ses exportations de textile vers les Etats-Unis et l'Union européenne, ses principaux clients, ont chuté de 23% en 2009. Plus de 90 usines ont fermé leurs portes, quelque 60.000 ouvriers (sur un total de 345.000) se trouvant ainsi au chômage. Craignant la concurrence des pays voisins (Vietnam, Indonésie, Bangladesh), les industriels n'ont toujours pas rétabli le paiement des heures supplémentaires. Selon certains économistes, ce dernier est pourtant essentiel à la survie des ouvriers. FTB/ACT/