Valeurs immobilières internationales gagnent des parts de marché (Urdang)

15/06/2011 - 16:00 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Le premier trimestre 2011 a été marqué par une série d'événements mondiaux majeurs notamment de graves inondations en Australie, des troubles géopolitiques au Moyen Orient, des conflits sociaux aux Etats-Unis, des crises de la dette souveraine en Europe ainsi qu'un tremblement de terre, un tsunami et une crise nucléaire au Japon. En dépit de tous ces événements, l'économie mondiale est restée relativement stable", note Urdang, filiale de BNY Mellon. "L'indice MSCI World (qui suit la performance de 1.500 valeurs à travers le monde et sert souvent d'indice de référence pour les fonds investis en actions internationales) a bien résisté dans l'ensemble durant la période, n'ayant reculé que très brièvement à deux reprises en deçà de son niveau de début de trimestre avant de rebondir, et ce, en dépit du terrible séisme qui a frappé le Japon le 11 mars dernier." "Les marchés des valeurs immobilières ont fait preuve d'une résistance similaire malgré les turbulences qui ont marqué la période. Les REIT internationaux et américains ont généré des performances positives, compte tenu de la poursuite de l'amélioration des fondamentaux du secteur et de l'appétit croissant des investisseurs pour les valeurs immobilières." "Quelles sont les raisons pour lesquelles les marchés semblent ne pas tenir compte de ces grands chocs mondiaux ? Selon nous, l'explication pourrait venir de la quête de revenus des investisseurs et de leur volonté de se protéger contre les risques inflationnistes. Les investisseurs prennent davantage de risques afin de bénéficier de rendements accrus dans un environnement de marché marqué par des taux bas, sans véritable perspective de hausse." "Du fait du programme d'assouplissement quantitatif initié par la Réserve fédérale américaine, la liquidité afflue sur les marchés et stimule le regain d'appétence pour le risque des investisseurs internationaux sur la quasi-totalité des classes d'actifs, en particulier les actifs réels tels que l'immobilier. Les taux des bons du Trésor américains étant proches de zéro, les conditions économiques sont favorables aux actions assorties de dividendes élevés qui profitent généralement de la quête de rendement des investisseurs." "Mais depuis un an, les investisseurs sont de plus en plus attentifs à l'évolution des taux longs dans la mesure où ces derniers traduisent les conséquences anticipées du retrait éventuel de l'assouplissement quantitatif, de la hausse des déficits et de la poursuite du processus de stabilisation économique. Si les taux des bons du Trésor américains à long terme ne devraient pas, selon nous, augmenter significativement dans un avenir proche, il convient d'analyser néanmoins l'impact qu'une évolution des taux de rendement pourrait avoir sur l'immobilier commercial aux cours des prochaines années." AUT/ALO