Actions : attentes peu élevées à MT, optimisme à LT (Robeco)

16/06/2011 - 16:46 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Si le mois dernier nous nous étonnions que les marchés financiers ne portent que relativement peu d'attention aux incertitudes grandissantes (troubles au Moyen-Orient, tensions dans la zone euro et tsunami au Japon), nous avons constaté depuis qu'une certaine agitation les a gagnés. Cela se constate notamment dans la forte baisse des prix des matières premières et de l'euro", écrit Lukas Daalder de Robeco. "En ce qui concerne les prix des matières premières, leur baisse semblerait liée aux données économiques plus faibles combinées à une atténuation des troubles, entre autres, en Arabie saoudite. Etant donné que les matières premières ont en moyenne augmenté de 30% au cours des douze derniers mois, il n'est pas surprenant qu'une correction assez forte ait lieu et les investisseurs qui prennent leurs bénéfices y jouent un rôle important." "Pour ce qui est de l'euro, la baisse de la devise est principalement attribuée à la Grèce qui, ayant à nouveau besoin d'aide, engendre d'inévitables tensions (politiques) dans la zone. Les marchés d'actions ont eux aussi perdu de leur vigueur lors des dernières semaines, même si les pertes sont toujours bien moins importantes que prévues. Pour les mois qui viennent, nos attentes relatives aux actions ne sont de ce fait pas très élevées. Nos prévisions à plus long terme restent toutefois positives." "En raison de l'incertitude accrue sur les marchés financiers, les taux du marché de capitaux ont enregistré une diminution continue au cours des semaines passées. Aux Etats-Unis, le marché obligataire a été soutenu par l'annonce de la banque centrale américaine (la Fed) qui n'envisage pas de relever ses taux pour le moment." "En Europe, au contraire, les écarts de taux n'ont fait que s'amplifier. Les taux du marché de capitaux grec ont notamment continué leur hausse, ce qui indique que la Grèce est désormais définitivement coupée du marché. Si une aide supplémentaire est nécessaire, la volonté politique requise ne fait que diminuer. Il reste à attendre une solution crédible aux problèmes actuels de la zone euro." AUT/ALO