(AOF) - Les marchés actions ont fini en légère baisse en l'absence de catalyseurs permettant une prolongation du rebond entamé il y a quinze jours. L'indice CAC 40 est repassé sous les 4000 points en se repliant de 0,61% à 3978,83 points. Cette baisse est intervenue dans des volumes faibles. Signe du peu d'allant des investisseurs, moins de 3 milliards d'euros ont été échangés sur les 40 principales valeurs parisiennes. A New York, l'indice Dow Jones perdait 0,16% à 12 562,83 points vers 17h30. Sur le plan économique, la croissance de l'activité dans le secteur privé de la zone euro a ralenti en juin pour toucher un plus bas niveau de 20 mois. Selon le bureau d'études Markit, l'indice des directeurs d'achat composite, c'est-à-dire prenant en compte les secteurs des services et manufacturier, s'est élevé à 53,3. Il est ressorti en deçà de son estimation flash de 53,6 et de son niveau de mai (55,8). A propos des derniers développements concernant le deuxième plan d'aide à la Grèce, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a estimé, rapporte Reuters, que les banques pourraient en financer la moitié. Il faudrait pour cela que l'ensemble des établissements financiers de la zone euro participent autant que leurs concurrents allemands. Les indices européens ont été pénalisés par les secteurs des banques et des opérateurs télécoms. Les premières ont continué à être l'objet de dégagements après leur nette hausse de la semaine dernière. En France, Crédit Agricole a perdu 2,86% et Société Générale, 1,72%. Le second secteur a été victime de Nomura qui a adopté une opinion négative sur les valeurs télécoms européennes. Parmi celles-ci, France Télécom a cédé 0,89% à Paris. Les investisseurs se sont repliés vers les valeurs défensives. FTB/MAF/