(AOF / Funds) - "Les résultats des entreprises pour le deuxième trimestre vont être comme à l'accoutumée suivis de près, tant au niveau du maintien des marges que de la progression des chiffres d'affaires. Certains avertissements ont commencé à apparaître essentiellement dans le secteur de la consommation. Le momentum bénéficiaire continue donc d'être un facteur clé de performance. Alors que le stress grec semble avoir déjà largement impacté le comportement des Bourses, les révisions à la baisse des prévisions des analystes en Europe ont déjà été réalisées", note UFG-LFP. "Les attentes sont raisonnables et ne devraient par conséquence pas être déçues. Dans ce contexte, la prime de risque pourrait se dégonfler, et le sentiment s'améliorer à court terme. La confirmation de l'accélération de la croissance aux Etats-Unis au second semestre devrait à plus long terme prolonger la hausse attendue des marchés en deuxième partie d'année." "Le mouvement amorcé de correction des résultats nets est accentué par l'effet des devises qui a occulté les bonnes surprises délivrées par certaines entreprises (carnets de commande satisfaisants, croissance volume et valeurs au T1...). Néanmoins, hors effet de change, la révision baissière reste limitée et marque de grandes disparités entre les secteurs. Ainsi, contre-intuitivement, les secteurs défensifs ont corrigé à la baisse tandis que certains secteurs plus cycliques ont été ajustés à la hausse (autos, chimie)." "Or, ces secteurs présentent aujourd'hui des valorisations à leur plus bas niveau tant en termes de PE que de cours sur valeur d'entreprise (P/BV) : les PE se rapprochent d'ores et déjà des seuils qui anticipent une chute de l'activité à l'instar de 2008, et la valeur des actifs n'excède que de 10% les niveaux d'extrême sinistralité enregistrés en 2008, malgré des montants de marges bien supérieurs. Ces faibles niveaux de valorisation en opposition avec une activité qui se maintient, sont un facteur de soutien des marchés boursiers à ce stade." AUT/ALO