Crédit immobilier : toujours en hausse, les taux retrouvent leur niveau de 2006

13/07/2011 - 14:57 - Sicavonline
Crédit immobilier : toujours en hausse, les taux retrouvent leur niveau de 2006

Le tableau de bord de l'Observatoire Crédit Logement/CSA fait un point mensuel sur l'état du crédit immobilier en France. En juin, si les taux ont encore légèrement progressé pour atteindre 3,86 %, soit un plus haut depuis 2006, cela n'entame en rien la frénésie des emprunteurs. La demande de crédit ne montre pas de signe de faiblesse, portée selon l'Observatoire par un nouvel engouement pour les crédits à taux variables plafonnés.

Selon la dernière édition de l'Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux des prêts immobiliers ont encore progressé au cours du mois dernier. En juin, ces taux se sont établis à 3,86 % en moyenne (3,84 % pour l'accession dans l'ancien) contre 3.82% en moyenne le mois précédent.

Encore une légère hausse des taux d'emprunt au mois de juin

Toutefois, le rythme de hausse s'est ralenti pour s'établir à 5 points de base par mois au cours du 2ème trimestre 2011. Depuis novembre 2010, les taux des prêts étaient remontés à un rythme moyen plus soutenu, de 10 points de base par mois. Après huit mois de hausse consécutive, les taux sont désormais revenus à leur niveau de septembre 2009, ou bien encore à celui de l'été 2006, lorsque le marché était en pleine expansion. En dépit de ce renchérissement du crédit immobilier, « La demande ne semble pas avoir réagi et l'activité des marchés immobiliers reste soutenue. »< /i> note l'observatoire.

Les emprunteurs commencent à plébisciter les taux variables plafonnés, une fausse bonne idée ?

Selon l'étude ce phénomène est en grande en partie dû à un recours plus important aux crédits à taux variable plafonnés, plutôt peu usités en France. La part de la production réalisée à taux variable progresse encore pour s'établir à 9.4% en juin contre 9 % le mois précèdent. Ce niveau dépasse ainsi les chiffres de 2006 et s'explique par la nécessité pour les emprunteurs de préserver leur solvabilité, fortement mise à mal par le niveau des prix. Une solution qui ne devrait toutefois pas perdurer puisque l'augmentation du principal taux directeur de la BCE en juillet (+ 0.25 %) devrait peser sur le niveau des taux variables et en réduire l'intérêt face aux taux fixes.

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