LAURENT-PERRIER : croissance de 11,5% de l'activité au premier trimestre

20/07/2011 - 10:53 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires de Laurent-Perrier au premier trimestre, clos fin juin, de l'exercice 2011-2012 s'est établi à 41 millions d'euros, en progression de 11,5%. Sur un marché toujours bien orienté, même si la progression des expéditions est moins forte qu'en 2010, la marque Laurent-Perrier a poursuivi sa croissance. Le taux d'export de la marque s'améliore de 2,5 points par rapport aux 69,5% atteint au 1er trimestre 2010-2011. L'activité du Groupe a aussi bénéficié du lancement du Millésime 1999 de la marque Salon, qui a reçu un excellent accueil, selon la société. Le mix marque favorable s'explique également par la légère baisse des volumes des autres marques, liée à un nombre plus réduit d'animations commerciales au cours du trimestre. En conséquence, le Groupe enregistre une forte hausse de l'effet prix/mix, qui atteint + 14% au cours du trimestre A propos de ses perspectives 2011-2012, la maison de champagne rappelle qu'elle concentre ses efforts sur le développement de la marque Laurent-Perrier, les volumes des autres marques du groupe devant se stabiliser à moyen terme. " Cette dynamique, soutenue par des investissements réguliers pour renforcer l'image des cuvées haut de gamme et conjuguée aux hausses de prix passées depuis le début d'année, doit permettre de continuer à enregistrer un effet prix/mix positif lors des prochains trimestres ", a précisé Laurent-Perrier. Il souligne qu'il convient de ne pas extrapoler à l'ensemble de l'exercice la performance du premier trimestre, qui représente traditionnellement moins de 20% du chiffre d'affaires de l'année.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

L'envolée du prix des matières premières est le principal défi à relever par les industriels en 2011. Nestlé estime que cette tendance entraînera des coûts supplémentaires à hauteur de 2,5 à 3 MdCHF en 2011. Plusieurs leviers d'action existent. Danone a ainsi annoncé, pour la France, une hausse du prix de ses yaourts comprise entre 2 et 2,5%. Nestlé va, lui, revoir les formulations de certains produits afin de réduire la proportion des matières premières dont le coût s'accroît. Les réductions de coûts représentent un autre levier d'action. Le groupe suisse a déjà réalisé l'an passé des gains d'efficacité opérationnelle de plus de 1,5 MdCHF. Mais les plus petites structures, qui disposent d'une marge de manoeuvre plus limitée, sont moins bien loties. Bonduelle anticipe un recul de son résultat opérationnel pour l'exercice 2010-2011, clos fin juin, même si celui-ci s'annonce moins important qu'initialement anticipé. Le renchérissement des cours des principales céréales va peser sur sa rentabilité. FTB/ACT/