Pour Standard & Poor's, le volume des fusions acquisitions en 207 en Europe va éclipser les 1.300 Milliards d'Euros attendus cette année, soutenant une hausse de l'indice S&P Europe 350 de 12% d'ici la fin de l'année prochaine (ou 1.630 points, contre 1.487 points actuellement). Cependant, les acquéreurs auront à payer une prime allant en grossissant pour prendre le contrôle et auront ainsi des difficultés à atteindre les rendements réalisés jusque-là.
Depuis le début de l'année en Europe, la prime moyenne payée dans le cadre des fusions acquisitions européennes est de 18,5% contre 14% en 2005. Un niveau cependant largement inférieur à celui constaté aux Etats-Unis où la prime moyenne ressort à 27%. Le cash représente 80% des moyens utilisés pour financer une acquisition, ce qui reflète la facilité à trouver des conditions de financement peu onéreuses. Le cycle de fusion acquisitions entre dans sa phase mature quand réapparaissent les financements en titres ou par obligations, souligne S&P. Les sociétés des pays émergents comme les chinoises et les russes devraient être les prochains gros pourvoyeurs d'acquéreurs.
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