(AOF / Funds) - "Les cours pétroliers se sont repliés au cours des derniers mois à mesure que l'International Energy Agency (IEA) injectait sur le marché 60 millions de barils provenant de ses réserves. L'objectif était de faire baisser les cours pétroliers après leur flambée de début 2011 et que la crise au Moyen-Orient disparaissait de la Une des journaux. En notre qualité d'investisseurs à long terme, nous restons toutefois haussiers à l'égard du secteur. Les problèmes politiques régionaux sont toujours d'actualité dans plusieurs pays de l'Opep et dopent les prix du pétrole", note Sparinvest. "Les pays producteurs de pétrole multiplient les dépenses publiques afin d'offrir de nouveaux avantages sociaux à leur population. Simultanément, la cherté de l'or noir n'est pas seulement le fait des troubles au Moyen-Orient : la hausse des prix constatée au cours de l'année passée s'est fortement appuyée sur les fondamentaux." "D'après le dernier rapport sur le marché du pétrole de l'IEA, le secteur est bien placé pour connaître un resserrement significatif, alors que les capacités disponibles de l'Opep devraient se rapprocher de niveaux gravement faibles d'ici à 2012-2013. Ce contexte ouvre la voie à une forte envolée des cours pétroliers." "L'IEA prévoit que la demande de pétrole atteindra de nouveaux sommets d'ici à la fin 2011. Cette envolée s'explique notamment par la forte hausse de la part des pays étrangers à l'Opep au sein de la demande totale, et surtout par les redressements au Brésil, en Inde et en Chine, des pays dont la croissance est forte consommatrice d'énergie." "De surcroît, l'écart entre production et découvertes s'est creusé, la première étant supérieure aux secondes depuis les années 1980. Par conséquent, nous estimons que le rapport risque / rendement des fondamentaux du secteur est extrêmement attrayant, la demande étant bien plus susceptible de connaître une croissance rapide que l'offre." AUT/ALO