(AOF / Funds) - "Le principal événement de la journée sera la réunion entre Merkel et Sarkozy sur les récentes turbulences et une plus étroite intégration. Les articles du week-end dernier ont soulevé l'espoir que l'opposition à une obligation paneuropéenne s'atténue. Mais d'après les récentes déclarations, la crise devra considérablement se détériorer pour en arriver là. C'est bien dommage ! En réaction, les marchés ont déjà revu à la baisse leurs anticipations. L'EUR/USD n'en a sans doute pas fait assez pour sortir de sa fourchette", note SG Cross Asset Research. "De mauvais chiffres du PIB allemand ont fait chuter la parité vers la résistance à 1,4378. Le franc suisse ne pourra sans doute pas chuter davantage avant les déclarations de demain et le yen est entré en hibernation. C'est l'été et la volatilité commence à se dissiper." "Une fois le repli actuel de l'EUR/USD derrière nous, les principaux mouvements devraient être constatés sur le marché de la volatilité, les intervenants jugeant moins probable une crise de la croissance et des marchés financiers mondiaux. Par exemple, notre position longue sur le GBP/USD 6 mois et courte sur l'EUR/USD 6 mois à la monnaie traite désormais plus de 120pb dans la monnaie. Les vols de la partie longue devraient rester plus élevées que la dernière fois, de même que les risques extrêmes, l'ampleur des problèmes de capitalisation bancaire étant réévaluée." "Les marchés américains ont très bien réussi à ignorer les résultats décevants de l'indice Empire State et font beaucoup d'efforts pour ne pas prêter attention à la faiblesse du PIB allemand. Aujourd'hui, nous attendons les mises en chantier de logements aux Etats-Unis (qui devraient buter sur leur plus bas) ainsi que la production industrielle (soutenue par l'automobile et les produits énergétiques liés aux conditions météorologiques, comme les climatiseurs)." "La clôture de l'indice SPX au-dessus de la barre psychologique des 1.200 points a sans doute aidé. Mais la réaction au sommet entre Sarkozy et Merkel aura sans doute plus d'importance. Nous ne serions absolument pas surpris de constater des prises de profits après le rebond des actifs risqués hier. La croissance du PIB européen est tombée à moins de 2% au deuxième trimestre, mais qui s'en soucie." AUT/ALO