(AOF / Funds) - "L'effondrement des actions est tel que l'on se demande si les valorisations sont suffisamment attrayantes pour justifier un investissement de long terme. En février 2009, nous avions publié une note affirmant que les actions recelaient beaucoup de valeur. Ce papier suggérait que les rendements réels prospectifs seraient en ligne voire supérieurs à 6,2% par an, soit la moyenne de long terme du marché américain. Après la correction des deux dernières semaines, nous nous demandons si la quatrième fois n'est pas arrivée", note David Shairp, stratégiste chez JP Morgan Asset Management. "Ce qui milite en faveur de cette conclusion, c'est la hausse des rendements du dividende sur plusieurs marchés. L'Eurostoxx offre un dividende de 5,8% et le FTSE 100, de 3,8%. Les rendements réels prospectifs peuvent être estimés à partir du rendement et de la croissance réelle du dividende." "Sur la base d'une mesure utilisée à l'origine par Arnott & Bernstein, une estimation approximative mais raisonnable des rendements réels anticipés à dix ans peut être obtenue via la somme du rendement du dividende actuel plus la moyenne du taux de croissance du PIB réel par habitant sur les dix dernières années, moins un facteur de dilution." "Cela équivaut au taux de rendement plus un substitut pour la croissance réelle des dividendes. Bien que sujette à caution, cette approche suggère que la région la plus attrayante est l'Europe (rendement réel anticipé d'environ 5,75% par an), suivie du Royaume-Uni (4,5% par an) et des Etats-Unis (près de 3%). Si les actions semblent attrayantes par rapport aux obligations, dont les rendements réels actuels suggèrent une faible rentabilité durant la prochaine décennie, ce n'est pas suffisant au vu des incertitudes macro-économiques et politiques." AUT/ALO