Fuite de pétrole en mer du Nord sur un pipeline de Shell :CM-CIC Securities met l'accent sur les besoins en services parapétroliers.

16/08/2011 - 18:19 - Sicavonline
Fuite de pétrole en mer du Nord sur un pipeline de Shell :CM-CIC Securities met l'accent sur les besoins en services parapétroliers.

La fuite de pétrole annoncée vendredi par Shell, qui a été provoquée par l'explosion d'un pipeline située en mer du Nord et atteint jusqu'à 30Km de longueur ne représente pas un cas isolé pour CM-CIC Securities. La société de Bourse en déduit l'importance croissante dans le domaine parapétrolier des besoins en services d'inspection, de maintenance et de réparation (IRM) dans la région.

Les déboires de Shell ne sont pas un accident isolé

La fuite de pétrole survenue sur un oléoduc reliant la plateforme pétrolière Gannet Alpha exploitée par le groupe Shell au large de la côte orientale de l'Ecosse, a fait s'écouler environ 216 tonnes de pétrole brut dans la Mer du Nord, soit l'équivalent de 1.300 barils d'or noir. Shell a arrêté la production du puits sous marin connecté à la conduite sous marine défectueuse mercredi dernier, puis isolé et dépressurisé la conduite, réduisant quasiment à néant le débit de la fuite, mais a également commissionné un navire chargé de la surveillance et de contenir la pollution en surface. Selon le bureau d'analyse CM-CIC Securities « Si cette fuite de pétrole sur l'un des oléoduc de Shell est sans commune mesure avec l'accident de la plate-forme Macondo (4.9 millions de barils), elle est loin de constituer un cas isolé en mer du Nord»

Les géants parapétroliers Français Technip et Bourbon, acteurs référents en matière d'IRM

Pour CM-CIC Securities « la fréquence des ces fuites » souligne l'importance d'activité d'inspection, de Maintenance et de Réparation des installations pétrolières sous marines en mer du Nord. Selon le courtier plusieurs entreprises parapétrolières sont au demeurant actives en matière d'IRM. Technip « a de très bonnes positions en mer du Nord » alors que la société Bourbon « a une très solide part de marché en Afrique, et construit actuellement une série de 12 navires IRM chargés de répondre à la demande croissante dans ce domaine »

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