Franklin Templeton Fixed Income Group maintient une approche centrée sur LT

17/08/2011 - 12:22 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Depuis nos commentaires du 3 août 2011, la notation de la dette américaine a été revue à la baisse par Standard & Poor's, de AA+ à AAA. A la lumière de cette décision et de la volatilité du marché, il convient de moduler nos observations et de souligner les développements survenus sur les marchés financiers mondiaux. Cette révision à la baisse peut certes apparaître comme l'élément déclencheur des tensions récentes sur le marché", note Michael Hasenstab, gérant de portefeuille chez Franklin Templeton Fixed Income Group. "Elle survient toutefois dans la foulée de statistiques économiques quelque peu décevantes et dans le contexte d'une crise européenne toujours bien présente. Nous maintenons une approche centrée sur le long terme et avons mis cette période de volatilité à profit pour renforcer des positions aux fondamentaux solides. " "De telles périodes de volatilité peuvent persister un certain temps. Nous cherchons toutefois à être bien positionnés pour le retour de l'attention du marché sur les fondamentaux. Bien que la décision de S&P survienne à un moment inattendu, l'agence et ses homologues en avaient bel et bien annoncé la possibilité au cours des derniers mois, qu'elles ont par ailleurs réitérée à l'issue de l'accord final sur le plafond de la dette américaine adopté le 2 août." "Nous avions alors souligné que les marchés financiers semblaient attendre des responsables politiques qu'ils résolvent les problèmes structurels chroniques liés aux prestations sociales américaines, qui menacent la viabilité de l'endettement du pays. Malheureusement, peu d'efforts ont jusqu'ici été consentis en vue de la réforme de ces prestations, ce qui aurait selon nous pu montrer au marché que les finances américaines prenaient la voie de la responsabilité budgétaire, et susciter une plus grande confiance. Les statistiques économiques récentes se sont essoufflées dans la plupart des économies développées et dans certaines économies émergentes, éveillant la crainte de voir choir la reprise mondiale." "Toutefois, la plupart des économies restent selon nous sur la voie de la reprise, même si cette dernière demeure toutefois contrastée à l'échelle mondiale et tirée par les marchés émergents. En particulier, la croissance fragile des Etats-Unis n'est guère surprenante compte tenu de la sévérité de la récession et de l'ampleur du désendettement devant encore percoler l'économie tout entière. Il importe de souligner que nous n'anticipons pas actuellement une nouvelle récession américaine." "Nous prévoyons par contre une croissance frêle, certes, mais probablement suffisante pour continuer de soutenir l'activité économique en Asie et sur d'autres marchés émergents. La trajectoire de croissance de ces économies devrait perdre un peu d'élan, ce qui constituerait un développement positif puisque cela permettrait de maintenir la croissance sur une plus longue période et de limiter le risque de surchauffe. Bien que le contexte actuel ait provoqué une correction des devises asiatiques, la dépréciation en cours des devises du G3 (Etats-Unis, zone euro et Japon) devrait vraisemblablement inverser cette faiblesse." "En Europe, les défis considérables posés par les dettes publiques ne manqueront pas d'alimenter des tensions politiques et d'exiger une politique monétaire très accommodante, alors que les finances publiques et le secteur financier subissent un désendettement très douloureux. En l'absence de solution crédible à long terme à la crise des dettes publiques dans la zone euro, de nouvelles périodes de détresse financière sont à envisager, notamment alimentées par une actualité négative." "Malgré tout, compte tenu du soutien hors du commun apporté par la Banque centrale européenne, l'Union européenne et le Fonds monétaire international, et des facilités déjà en place, les lourds problèmes d'endettement dans la zone euro ne semblent pas pouvoir déclencher une crise systémique en Europe. En outre, compte tenu de la croissance relativement solide dans d'autres parties du monde, même en cas de scénario difficile en Europe, un phénomène de contagion à long terme ne devrait pas perturber la reprise mondiale." "Les prix des obligations évoluent généralement dans le sens opposé des taux d'intérêt. Ainsi, lorsque les taux d'intérêt augmentent, la valeur d'un portefeuille obligataire peut diminuer. Les investissements à l'étranger comportent des risques spécifiques, comme les variations des taux de change, l'instabilité économique et l'évolution de la situation politique. Les investissements sur les marchés en développement présentent d'ailleurs des risques accrus par rapport aux mêmes facteurs, en plus de ceux associés à leur taille inférieure et à leur liquidité plus limitée. Le recours aux techniques de dérivés et de change comporte pour sa part des risques particuliers puisque celles-ci peuvent ne pas produire les résultats escomptés et/ou engendrer des pertes. La valeur d'une obligation peut varier en fonction de l'assise financière de son émetteur ou de sa note de solvabilité." AUT/ALO