(AOF) - L'embellie observée sur les marchés a pris fin. Après trois séances consécutives de hausse, les places boursières ont terminé la séance en ordre dispersé. A Paris, le CAC 40 a clôturé sur un repli de 0,65% à 3 119 points. A Londres, le Footsie 100 a abandonné 1,38% et le Dax allemand 1,79%. A Wall Street, le Dow Jones cédait 0,93% à l'approche de la mi-séance. Le Nasdaq Composite cédait lui également 0,93%, pénalisé par le repli de près de 2% d'Apple causé par la démission de son directeur fondateur Steve Jobs. La journée avait pourtant bien débuté sur les marchés, le CAC 40 s'adjugeant plus de 1% en début de matinée, soutenu par les valeurs bancaires et cycliques. En publiant des résultats trimestriels biens supérieurs aux attentes, Crédit Agricole a rassuré les investisseurs tout à la fois inquiets à la fois de son exposition à la Grèce et sa capacité à répondre à ses besoins de liquidité. Fort d'un bond de 4,81%, l'action de la Banque verte a signé la plus forte hausse du CAC 40, talonné par BNP Paribas (+2,74%) et Société Générale (+2,59%). En parallèle, la tendance positive continuait d'être entretenue par le rebond des cycliques, les opérateurs misant sur des annonces de soutien à l'économie de la part de la Fed lors de la réunion des banquiers centraux américains prévue demain à Jackson Hole. Mais le vent a tourné en début d'après-midi avec l'annonce d'une hausse inattendue des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis. Le département du travail a comptabilisé durant la semaine du 20 août 417.000 inscriptions, contre 412.000 la semaine précédente (révisé de 408.000) et 405.000 anticipé par le consensus. Cette contre-performance a ravivé les craintes d'un retour à la récession de l'économie américaine. FTB/MAF/